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L'ALLANT DE SOI !

dimanche 19 avril 2015

Philosophie de notre orientation sexuelle

Je ressors un article resté depuis une bonne semaine en brouillon (sans raison, juste une hésitation) : 

Aujourd'hui je souhaiterai revenir sur l'illusion du dilemme cornélien que j'évoquais en octobre dernier dans "Finite Incantatem ou le choix d'Andromaque" car ma réflexion à le temps d'infuser (elle est donc devenue plus marquée tout comme l'eau est devenue plus trouble -paradoxe ?).
La dernière fois déjà j’évoquais l'idée que notre façon de faire des choix peut autant s'appliquer à l'histoire d'Andromaque qu'à notre orientation sexuelle (je ne vous parle pas du comportement). En d'autres termes : que nous sommes fidèles à nous-même, à la construction de notre monde

Dans ce cas, que penser de la pansexualité (que mon correcteur automatique ne reconnait pas) ? 
Contrairement aux autres mouvements, la panseuxalité est « carrément badass » (désolé, ça m'a échappé) ne se caractérise pas par la reconnaissance du sexe ou du genre mais par le refus de la voie. Dans les actes, il n'y a aucune différence entre un pansexuel et un bisexuel car toute la réflexion se situe a priori, dans le dépassement des questions futiles. La pansexualité, c'est « carrément badass » c'est un peu la reconnaissance de l'être avant la reconnaissance de son genre. Plus qu'une orientation, la pansexualité est une philosophie du je-m'en-foutisme. 
En gros : être pansexuel, c'est un peut comme passer par le portail en regardant les autres cogner contre la barrière tout en faisant un doigt d'honneur à la catégorisation.



Et vous, que pensez-vous de la pansexualité ? 
Une récente réflexion m'a amené à faire la différence entre pansexualité et panromantisme (peut-être un futur article), pensez-vous que la pansexualité existe (personne ne sera lapidé pour avoir eu une opinion) ?

La paradoxe : la pansexualité se bat contre les catégories mais elle en est elle-même devenu une. C'est également le cas avec l'altersexualité (que de catégories, à quand un arbre généalogique ?). Je préfère peut être n'être rien. 

2 commentaires:

  1. Et "rien", ce n'est pas "asexué" ? On n'échappe pas aux catégories --'
    J'aime bien ton "en gros". C'est carrément badass !

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    Réponses
    1. Chère partenaire domestique sans affinité,

      Rien c'est rien. Ou plutôt : c'est .
      Je te renvois à l'article des portes (dit comme ça cela ne peut que faire penser à Adventure Time mais calme tes ardentes de fan : c'est juste "Le choix d'Andromaque"), même si comme je le dis dans l'article en question j'ai eu du mal à illustrer mon propos. Tu trouveras cependant un extrait de Matrix qui, j'en suis sûre, ravira tes papilles (ou tes papys).

      Badassement tienne,
      La créature agressive qui rôle dans la cuisine.

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