Je sais. A nouveau. L’impossible juste, tel Freddy Krueger*, ne peut s'empêcher de venir hanter nos cauchemars (mais qu'a-t-on fait pour que cela arrive ?) ! C'est ainsi qu'après mon premier article sur lui, Le végétarien ou l'impossible juste, j'avais été prise d'une frénésie destructrice et vengeresse de justice et avais tout mis en oeuvre pour vous révéler la vérité. Bien que je m'étais promise de ne plus parler de l'impossible juste (c'est faux) mais le voici qui réapparaît (en comparaison, il y a bien eu un remake du film Les Griffes de la nuit) !
* Je vous parle bien ici des nombreux films avec Robert Englund.
Je tiens tout d'abord a remercier Applejack et Rainbow Dash (anonymat préservé) d'avoir évoqué cette charmante question (ci-dessous), un midi, au cours d'un pique-nique.
Générique de Masters of Sex |
LES VÉGÉTARIENS PEUVENT-ILS AVALER LORS
DE PRATIQUES SEXUELLES BUCCALES ?
J'utiliserai des mots latins dans cet article pour vous montrer l'étendue de ma connaissanceen terme de choix des langues sur wikipédiascientifique et pour donner l'apparence d'un article sérieux (qui n'utilise pas la méthode HBO : un scénario, du sexe, du sang - j'ai été tenté de mettre du sang à la fin de cet article... gratuitement. Edit : fait).
Cette question repose sur deux éléments : la définition même de ce qu'est le végétarisme et le mouvement antispécisme qui l'accompagne. Avez-vous appris votre leçon ? Si ce n'est pas le cas, revoyons ensemble vite fait ces deux éléments (wikipédia et son remarquable esprit de synthèse) :
Le végétarisme : « [...] est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale pour des motivations diverses. »
L'antispécisme : « [...] s'oppose au spécisme qui place l'espèce humaine avant toutes les autres. »
En réfléchissant un peu, on comprend ce qui turlupine certain-e-s végétarien-nne-s ! En effet, l'effusum vaginale et l'eiaculatum étant des liquides biologiques animals (donc humains compris) expulsés du corps lors de l'éjaculation, les végétariens pourraient les exclure de leur régime alimentaire au même titre que la chair.
En réfléchissant encore, plusieurs questions apparaissent. En effet, peut-on considérer l'effusum vaginale et l'eiaculatum comme de la chair animale ? La question de manger ou non des liquides biologiques expulsés lors de l'éjaculation ne s'est sans doute jamais poser pour les animaux non-humains.
De plus, le régime végétarien est en parti basé sur les produits laitiers parce qu'ils ne nécessitent pas la mise à mort d'un animal, au même titre que la consommation d'effusum vaginale ou d'eiaculatum.
Je conclurai cette partie en disant que la pratique de la fellatio ou du cunnilinctus est sans risque pour l’éthique végétarienne.
Générique de Masters of Sex |
LES VÉGÉTALIENS PEUVENT-ILS AVALER LORS
DE PRATIQUES SEXUELLES BUCCALES ?
TOUT se complique lorsque l'on parle des végétaliens.
A la différence du végétarisme, le végétalisme : « [...] exclut les produits et sous-produits d'origine animale (viandes, poissons, crustacés, mollusques, gélatine, œufs, lait, miel, etc) ». En bref, tout ce qui serait issu de l'exploitation d'un être vivant (dont l'homme - cf. l'antispécisme).
Laissons de côté le côté écologique (et/ou religieux) de la question qui ne nous avance pas pour nous concentrer à nouveau sur l'éthique : la question de l'exploitation. Parce que ce n'est qu'en s'interrogeant sur cette notion que nous parviendrons à répondre à cette épineuse question.
En effet, en creusant un peu, on se peut arriver à la conclusion que le régime végétalien vient d'un refus d'un rapport de force entre les être vivants (pouvant conduire à la mort d'animaux non-humains) établi par les conditions d'élevage.
Le végétalisme est la conséquence logique de ce refus : il y a une réflexion éthique avant le choix alimentaire. En d'autres termes : un végétaliens n'est pas d'abord quelqu'un qui ne consomme aucun produits et sous-produits d'originale animale mais une personne qui a mûrit ses motivations.
Dans le cas où les végétaliens refuseraient d'avaler l'effusum vaginale et/ou l'eiaculatum pour des raisons purement végétaliennes, on peut en conclure qu'ils considèrent les rapports sexuels (aboutissant généralement à l'éjaculation) comme une exploitation qu'ils ne peuvent cautionner moralement.
Si les végétaliens ne peuvent cautionner moralement l'exploitation des Hommes qui aurait pour but de produire de l'effusum vaginale ou de l'eiaculatum (est-ce que je viens vraiment de dire ce que je viens de dire ?) alors je suppose qu'ils ont dit adieu à la position de la salade (équivalent du lotus - je sors) pour passer à l’abstinence (deuxième option : vivre dans le remord).
Bref, cette question aboutie rapidement à un cul-de-sac (je sais que certain-e-s vont quand même continuer à se torturer pour ça) et puis sérieusement : est-ce vraiment important ?
Je pense que les végétaliens qui continuent de se retourner le cerveau sur cette question sont psychorigides (mon verdict est tombé) : des obnubilés l'antispécisme. Élevant cette notion au rang de sainte loi rigide de leur régime de vie, ils en oublient qu'ils n'entretiennent pas les mêmes rapport avec les hommes et avec les animaux*.
Voila les poneys ! (C'est toujours mieux que « voila les filles (。◕‿-。)✿ ! »)
A la différence du végétarisme, le végétalisme : « [...] exclut les produits et sous-produits d'origine animale (viandes, poissons, crustacés, mollusques, gélatine, œufs, lait, miel, etc) ». En bref, tout ce qui serait issu de l'exploitation d'un être vivant (dont l'homme - cf. l'antispécisme).
Laissons de côté le côté écologique (et/ou religieux) de la question qui ne nous avance pas pour nous concentrer à nouveau sur l'éthique : la question de l'exploitation. Parce que ce n'est qu'en s'interrogeant sur cette notion que nous parviendrons à répondre à cette épineuse question.
En effet, en creusant un peu, on se peut arriver à la conclusion que le régime végétalien vient d'un refus d'un rapport de force entre les être vivants (pouvant conduire à la mort d'animaux non-humains) établi par les conditions d'élevage.
Le végétalisme est la conséquence logique de ce refus : il y a une réflexion éthique avant le choix alimentaire. En d'autres termes : un végétaliens n'est pas d'abord quelqu'un qui ne consomme aucun produits et sous-produits d'originale animale mais une personne qui a mûrit ses motivations.
Dans le cas où les végétaliens refuseraient d'avaler l'effusum vaginale et/ou l'eiaculatum pour des raisons purement végétaliennes, on peut en conclure qu'ils considèrent les rapports sexuels (aboutissant généralement à l'éjaculation) comme une exploitation qu'ils ne peuvent cautionner moralement.
Si les végétaliens ne peuvent cautionner moralement l'exploitation des Hommes qui aurait pour but de produire de l'effusum vaginale ou de l'eiaculatum (est-ce que je viens vraiment de dire ce que je viens de dire ?) alors je suppose qu'ils ont dit adieu à la position de la salade (équivalent du lotus - je sors) pour passer à l’abstinence (deuxième option : vivre dans le remord).
Bref, cette question aboutie rapidement à un cul-de-sac (je sais que certain-e-s vont quand même continuer à se torturer pour ça) et puis sérieusement : est-ce vraiment important ?
Je pense que les végétaliens qui continuent de se retourner le cerveau sur cette question sont psychorigides (mon verdict est tombé) : des obnubilés l'antispécisme. Élevant cette notion au rang de sainte loi rigide de leur régime de vie, ils en oublient qu'ils n'entretiennent pas les mêmes rapport avec les hommes et avec les animaux*.
* les végétaliens zoophiles sont des cas à part puisque, à l’instar des végétaliens violeurs, ils contredisent le principe d'exploitation des autres animaux (humains ou non humains). Je vous renvoie à mon propre article : Votre compagne/on est-elle/il zoophile ?
Je conclurai donc cette partie en disant que végétariens et végétalien-ne-s peuvent s'en donner à cœur joie avec la pratique de la fellatio ou du cunnilinctus ! Voila les poneys ! (C'est toujours mieux que « voila les filles (。◕‿-。)✿ ! »)
J'attends maintenant vos réactions et vos témoignages !
- Je rigole (a propos de cette dernière phrase, de l'article et même du blog en général - Youhou !).
- Je rigole (a propos de cette dernière phrase, de l'article et même du blog en général - Youhou !).
Le meilleur dans tout ça est sans doute que l'article est classé "développement durable".
RépondreSupprimerNon pas que j'aime tous tes articles par défaut, non non, je les aime tous pour leur ... personnalité ? Ces questions m'ont fait beaucoup rire -- je ne m'y attendais pas : tu pique-niques avec des personnes comme toi et moi : étranges, mais je pense que dans ce domaine il y a beaucoup de nuances. Je ne suis pas végé-quoiquecesoit, donc n'ai pas de témoignage à soumettre.
Bien à vous,
Oui : je me suis dit végétarien = écologie. Mais ça n'a aucun sens ici, tu as raison (je vais quand même le laisser pour ceux qui parcourraient mon blog par catégorie).
SupprimerJe suis sûre que tu peux deviner qui a lancé le sujet à table, tout en finesse.
Tu as au moins une réaction (et sûrement une réaction faciale puisque tu n'es pas botoxée - aux dernières nouvelles) !
J'ai beaucoup ri en lisant cet article ahah ! Je crois que je ne pourrais jamais me lasser de ton blog ! ;).
RépondreSupprimerA bientôt !
Tinhy de http://tinhyjo (non je rigole)
Tu ris de la détresse des végétar/liens ?! Quel manque de compassion Tinhy !
SupprimerJ'espère que, moi non plus, je ne pourrai jamais me lasser de mon propre blog (ni vous lassez, au passage - allez ! conjuguons tous le verbe lasser/se lasser) !
Tu me sembles avoir omis une question essentielle: celle de l'écosystème animal voire végétal qui se développe sur les parties génitales, et ce malgré une bonne hygiène.
RépondreSupprimerAh. Désolée : je ne suis pas une experte des parties génitales.
SupprimerEst-ce que cet écosystème irait dans le sens du régime végétalien/rien ?
S'il est végétal, la réponse est facile (quoi que dans le cas des végétaliens cela pourrait s’apparenter à de l'exploitation d'autrui : "TOUT se complique lorsque l'on parle des végétaliens" - je m'auto-cite, c'est n'importe quoi).
S'il est animal, la réponse est plus difficile mais étant donné l'abondance de micros-organismes dans notre système-corps (et dans notre environnement), je pense qu'ils pourront fermer les yeux pour une fois, histoire d'éviter de remettre en cause trop de choses dans leur vie : quoi que l'on face, il y aura toujours des morts, même des tout-petits.
Merci d'avoir soulevé cet oubli !
Mon dieu, moi qui suis en train de m'intéresser au mode de vie des végétariens (enfin presque ^^), cet article m'a fait riiiire !
RépondreSupprimerTu sais quels genres de questionnements t'attendent avec ton possible futur régime alimentaire. Tu ne pourras pas dire qu'on ne t'avais pas prévenue !
SupprimerTu m'étonneras toujours. J'aime.
RépondreSupprimerUn tank ? J'aime.
SupprimerJe crois que le pire, c'est que si un végétalien considère que les pratiques que tu cites relèvent de l'exploitation, ils n'ont pas tout à fait intégré le concept de "consentement mutuel" x) Un argument qui me suffit à dire que le problème végé n'a, du coup, rien à voir avec les habitudes sexuelles humaines ^^ (Ce que je voulais dire, c'est que ça ne vient pas forcement, à mon avis, de ce qu'ils sont "obnubilés de l'antispécisme", mais plutôt d'une mauvaise conception des rapports humains - et c'est très grave dans ce cas) (Parlerai-je de culture du viol ? Non.) (Trop tard.)
RépondreSupprimerRemucer, je te sais végétarien et je suis contente que tu prennes cet article à la rigolade !
SupprimerCertains voient le "problème végé" un peu partout : ils parlent "problème végé", ils mangent "problème végé", ils couchent "problème végé", ils abusent des autres "problème végé" (le viol n'est pas une blague, le "problème végé", si) ! Sacrés végés :P !