KOPPA
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L'ALLANT DE SOI !

lundi 15 juin 2015

Soyez l'Odyssée

Cet article ne changera jamais votre regard dédaigneux mais soulagera peut être votre conscience face à la part obscure qui est en vous. 

Après « Soyez l'Odyssée » (il y un an jour pour jour parce que j'ai programmé cet article) où je vous expliquais que vous ne cherchiez en réalité que vous-même ; je vais maintenant vous dire que vous ne fuyez que vous-même. 
Bon, à part si vous êtes un(e) saint(e), vous avez déjà pensez ou même dit (bande de voyous !) du mal de quelqu'un en le pensant. Vous êtes-vous demandé "pourquoi" cinq fois (bande de maniaques !) ? 

Ils sont votre faiblesse.


Faisons un essai : 
Le problème : J'ai dit à Trucmuche d'arrêter de vivre sa vie par procuration*
1. Pourquoi ? Parce que je trouve ça faible
2. Pourquoi ? Parce qu'il est plus facile d'être un observateur que de vivre sa propre vie**
3. Pourquoi ? Parce que cela ne nécessite ni implication particulière ni déception personnelle
4. Pourquoi ? 
5. Pourquoi ? 
* Un exemple personnel qui m'a marqué.
** Plus on avance dans les "pourquoi", moins la réponse est évidente.
Arrivée au troisième "pourquoi", j'ai bloqué. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas le bouchon de remplissage d'huile et que par conséquent il aurait surement fallu me mettre sur hypnose pour plonger dans les méandre de ma conscience, choque qu'on ne peut pas faire grâce à un tutoriel youtube. Par contre je connais parfaitement le "comment" (cf. Andre Gide dans « Pourquoi les animaux parfaits, les hybrides et les monstres sont-ils bons à penser symboliquement ? ») : 

Comment ? Parce que je le sais, que j'en ai fait/fais l’expérience. 


C'est là qu'une petite voix dans votre tête vous souffle que cela vous agace pourtant chez les autres. Exacte ! Et c'est bien là la raison de cet article. A chaque claquement de langue agacé ou regard dédaigneux, demandez-vous si ce qui vous agace dans le comportement des autres n'est pas la part du miroir caché derrière le meuble. 

Alors, heureux ?