KOPPA
VS.
L'ALLANT DE SOI !

dimanche 20 septembre 2015

Les dernières frasques sexuelles de l'impossible juste

Je sais. A nouveau. L’impossible juste, tel Freddy Krueger*, ne peut s'empêcher de venir hanter nos cauchemars (mais qu'a-t-on fait pour que cela arrive ?) ! C'est ainsi qu'après mon premier article sur lui, Le végétarien ou l'impossible juste, j'avais été prise d'une frénésie destructrice et vengeresse de justice et avais tout mis en oeuvre pour vous révéler la vérité. Bien que je m'étais promise de ne plus parler de l'impossible juste (c'est faux) mais le voici qui réapparaît (en comparaison, il y a bien eu un remake du film Les Griffes de la nuit) ! 
* Je vous parle bien ici des nombreux films avec Robert Englund.

Je tiens tout d'abord a remercier Applejack et Rainbow Dash (anonymat préservé) d'avoir évoqué cette charmante question (ci-dessous), un midi, au cours d'un pique-nique.

Générique de Masters of Sex

LES VÉGÉTARIENS PEUVENT-ILS AVALER LORS
DE PRATIQUES SEXUELLES BUCCALES ?
J'utiliserai des mots latins dans cet article pour vous montrer l'étendue de ma connaissance en terme de choix des langues sur wikipédia scientifique et pour donner l'apparence d'un article sérieux (qui n'utilise pas la méthode HBO : un scénario, du sexe, du sang - j'ai été tenté de mettre du sang à la fin de cet article... gratuitement. Edit : fait). 
Cette question repose sur deux éléments : la définition même de ce qu'est le végétarisme et le mouvement antispécisme qui l'accompagne. Avez-vous appris votre leçon ? Si ce n'est pas le cas, revoyons ensemble vite fait ces deux éléments (wikipédia et son remarquable esprit de synthèse) : 
Le végétarisme : « [...] est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale pour des motivations diverses. »
L'antispécisme : « [...] s'oppose au spécisme qui place l'espèce humaine avant toutes les autres. »

En réfléchissant un peu, on comprend ce qui turlupine certain-e-s végétarien-nne-s ! En effet, l'effusum vaginale et l'eiaculatum étant des liquides biologiques animals (donc humains compris) expulsés du corps lors de l'éjaculation, les végétariens pourraient les exclure de leur régime alimentaire au même titre que la chair. 

En réfléchissant encore, plusieurs questions apparaissent. En effet, peut-on considérer l'effusum vaginale et l'eiaculatum comme de la chair animale ? La question de manger ou non des liquides biologiques expulsés lors de l'éjaculation ne s'est sans doute jamais poser pour les animaux non-humains. 
De plus, le régime végétarien est en parti basé sur les produits laitiers parce qu'ils ne nécessitent pas la mise à mort d'un animal, au même titre que la consommation d'effusum vaginale ou d'eiaculatum. 

Je conclurai cette partie en disant que la pratique de la fellatio ou du cunnilinctus est sans risque pour l’éthique végétarienne. 

Générique de Masters of Sex

LES VÉGÉTALIENS PEUVENT-ILS AVALER LORS
DE PRATIQUES SEXUELLES BUCCALES ?

TOUT se complique lorsque l'on parle des végétaliens. 
A la différence du végétarisme, le végétalisme : « [...] exclut les produits et sous-produits d'origine animale (viandes, poissons, crustacés, mollusques, gélatine, œufs, lait, miel, etc) ». En bref, tout ce qui serait issu de l'exploitation d'un être vivant (dont l'homme - cf. l'antispécisme).

Laissons de côté le côté écologique (et/ou religieux) de la question qui ne nous avance pas pour nous concentrer à nouveau sur l'éthique : la question de l'exploitation. Parce que ce n'est qu'en s'interrogeant sur cette notion que nous parviendrons à répondre à cette épineuse question. 
En effet, en creusant un peu, on se peut arriver à la conclusion que le régime végétalien vient d'un refus d'un rapport de force entre les être vivants (pouvant conduire à la mort d'animaux non-humains) établi par les conditions d'élevage.
Le végétalisme est la conséquence logique de ce refus : il y a une réflexion éthique avant le choix alimentaire. En d'autres termes : un végétaliens n'est pas d'abord quelqu'un qui ne consomme aucun produits et sous-produits d'originale animale mais une personne qui a mûrit ses motivations.

Dans le cas où les végétaliens refuseraient d'avaler l'effusum vaginale et/ou l'eiaculatum pour des raisons purement végétaliennes, on peut en conclure qu'ils considèrent les rapports sexuels (aboutissant généralement à l'éjaculation) comme une exploitation qu'ils ne peuvent cautionner moralement.
Si les végétaliens ne peuvent cautionner moralement l'exploitation des Hommes qui aurait pour but de produire de l'effusum vaginale ou de l'eiaculatum (est-ce que je viens vraiment de dire ce que je viens de dire ?) alors je suppose qu'ils ont dit adieu à la position de la salade (équivalent du lotus - je sors) pour passer à l’abstinence (deuxième option : vivre dans le remord).

Bref, cette question aboutie rapidement à un cul-de-sac (je sais que certain-e-s vont quand même continuer à se torturer pour ça) et puis sérieusement : est-ce vraiment important ?

Je pense que les végétaliens qui continuent de se retourner le cerveau sur cette question sont psychorigides (mon verdict est tombé) : des obnubilés l'antispécisme. Élevant cette notion au rang de sainte loi rigide de leur régime de vie, ils en oublient qu'ils n'entretiennent pas les mêmes rapport avec les hommes et avec les animaux*. 
* les végétaliens zoophiles sont des cas à part puisque, à l’instar des végétaliens violeurs, ils contredisent le principe d'exploitation des autres animaux (humains ou non humains). Je vous renvoie à mon propre article : Votre compagne/on est-elle/il zoophile ?
Je conclurai donc cette partie en disant que végétariens et végétalien-ne-s peuvent s'en donner à cœur joie avec la pratique de la fellatio ou du cunnilinctus

Fried Green Tomatoes
- ah... Ces sanguinaires beignets !

Voila les poneys ! (C'est toujours mieux que « voila les filles (。◕‿-。)✿ ! »)
J'attends maintenant vos réactions et vos témoignages !
- Je rigole (a propos de cette dernière phrase, de l'article et même du blog en général - Youhou !). 

dimanche 13 septembre 2015

Un blog, Pascal et un rasoir [première partie]

AVANT PROPOS

Au commencement, il n'y avait que des ténèbres à la surface de l'abîme* qu'un seul article : une seule réflexion articulée autour de son idée principale et de sa genèse**. Mais finalement, cette dernière étant assez développée (on pense toujours plus rapidement que l'on écrit), j'ai préféré couper l'article en deux : la première partie, la genèse, sera donc centrée sur la question du blog dans une démarche épistémologique (je déconne, je n'ai jamais -même avec une définition sous les yeux- réussi à utiliser ce mot correctement) ; la seconde, l'idée principale, réunira Pascal et l'épilation (ça à l'air folichon dit comme ça, n'est-ce pas ?). 

* lol
** lol filé

J'aime les singes, j'aime l'Univers, j'ai donc mis les deux pour illustrer cet article (plus ou moins en rapport avec mes propos).
Il n'a pas de nez. Comme Voldy. 

PREMIÈRE PARTIE

Il n'y a pas longtemps je discutais avec une camarade à propos des blogs à partir de questions basiques : qu'est-ce qu'un blog ? Pourquoi un blog ? Beaucoup de blogueuses considèrent leur blog comme leur "espace personnel" ou encore leur "défouloir". 

Une première contradiction saute aux yeux. En effet, mis à part les cas particuliers, les blogs sont libres d'accès. Nous avons donc affaire à des espaces personnels ouverts (et sur des serveurs publics). Qui plus est, je ne sors pas cette idée "d'espace personnel" de nulle part puisqu'elle me vient des plateformes de partage entre blogueuses types Hellocoton (le lotus éclot dans la boue). 
Récapitulons : les (certains) blogs seraient des espaces personnels ouverts et mis en avant... La logique devient dure à suivre

Prenons l'idée suivante : celle du "défouloir". C'est un terme que l'on retrouve pas mal sur la blogosphère (avec celui -agaçant au plus au point *- d'univers). Partons de la logique toute simple qu'un défouloir doit défouler (applaudissez) donc il doit y avoir une tension qui ne peut pas être exprimée IRL. 
Bon, je ne vais pas faire du cas par cas ni m'attarder sur des blogs types parce que ce serait sûrement juger trop vite toutes ces blogueuses victimes d'elle-même de la société des injustices de la vie. 

* l'expression "mon univers" pour décrire son blog est bien pensée (poétique même) mais la voir dans toutes les descriptions est lassant, c'est comme le premier monochrome (le Carré blanc sur fond blanc de Malevitch) : c'était sympa, après, ça l'est devenu moins (pour un non initié dans le cas de la peinture). 

Trou noir représenté dans Interstellar. 

Bref, ne généralisons pas et parlons de ce que nous savons... C'est un nous de majesté : MOI (le nous de majesté à laissé place au "moi" en majuscule -mais en petit-... Il semblerait que j'ai une haute estime de moi-même en ce moment). 
Car oui, derrière cette première critique des autres se trouve une remise en cause : après avoir grommelé contre l'idée (parfois/souvent) ridicule d'un "défouloir", je me suis demandée si mon blog, dans le fond, n'en était pas aussi un. Mon blog exprime-t-il une tension que je ne peux pas ou que je n'arrive pas à manifester dans la vie de tout les jours ? (Vais-je enfin avoir une révélation ?)

Le terme "défouloir" est en réalité, selon moi (je prends beaucoup de pincettes aujourd'hui), fourre-tout (cf. l’illustration ci-dessus). Non, je n'ai jamais dit directement à quelqu'un que « l'Univers n'a[vait pas] essayé de [le] différencier de [son] chien » (fameuse tension IRL) mais cela pourrait arriver. Par contre, il y a en effet des sujets que même sur mon blog je ne traite que par allusions parce que : 
1. se sont des sujets délicats dans notre société qui nous touchent tous personnellement ; 
2. je fais mes articles selon ce que j'ai en tête.

Cette question ne m'a donc pas conduit à une révélation existentielle. Pourtant, grâce à elle, j'ai changé un chouilla la présentation de mon blog pour le rendre plus badass punchy crunchy combatif avec l'inscription "KOPPA VS. L'ALLANT DE SOI" (je compte donner un avatar à ce dernier -un jour) parce que j'ai compris que c'était ce qui réunissait tout mes articles (en plus de me mon style issu d'une personnalité hors du commun je vais m'arrêter là avec l'autocomplimentation pour aujourd'hui)

Nous voila rendu à la fin de cet article à imitation stream of consciousness et nous avons abordé la partie "un blog" du titre. Qu'en est-il alors de "Pascal et un rasoir" et comment cela peut-il s'annoncer comme la suite ? "Pascal et un rasoir" va parler, comme je l'ai souvent fait, des normes esthétiques de notre société et pour une (des) fois, on pourra dire qu'il s'agit d'un article "défouloir" puisque, de façon générale, les gens sont trop "bracs" pour en parler. 


(le bel article qui, une fois fini et en attente, s'est supprimé tout seul)