KOPPA
VS.
L'ALLANT DE SOI !

dimanche 13 septembre 2015

Un blog, Pascal et un rasoir [première partie]

AVANT PROPOS

Au commencement, il n'y avait que des ténèbres à la surface de l'abîme* qu'un seul article : une seule réflexion articulée autour de son idée principale et de sa genèse**. Mais finalement, cette dernière étant assez développée (on pense toujours plus rapidement que l'on écrit), j'ai préféré couper l'article en deux : la première partie, la genèse, sera donc centrée sur la question du blog dans une démarche épistémologique (je déconne, je n'ai jamais -même avec une définition sous les yeux- réussi à utiliser ce mot correctement) ; la seconde, l'idée principale, réunira Pascal et l'épilation (ça à l'air folichon dit comme ça, n'est-ce pas ?). 

* lol
** lol filé

J'aime les singes, j'aime l'Univers, j'ai donc mis les deux pour illustrer cet article (plus ou moins en rapport avec mes propos).
Il n'a pas de nez. Comme Voldy. 

PREMIÈRE PARTIE

Il n'y a pas longtemps je discutais avec une camarade à propos des blogs à partir de questions basiques : qu'est-ce qu'un blog ? Pourquoi un blog ? Beaucoup de blogueuses considèrent leur blog comme leur "espace personnel" ou encore leur "défouloir". 

Une première contradiction saute aux yeux. En effet, mis à part les cas particuliers, les blogs sont libres d'accès. Nous avons donc affaire à des espaces personnels ouverts (et sur des serveurs publics). Qui plus est, je ne sors pas cette idée "d'espace personnel" de nulle part puisqu'elle me vient des plateformes de partage entre blogueuses types Hellocoton (le lotus éclot dans la boue). 
Récapitulons : les (certains) blogs seraient des espaces personnels ouverts et mis en avant... La logique devient dure à suivre

Prenons l'idée suivante : celle du "défouloir". C'est un terme que l'on retrouve pas mal sur la blogosphère (avec celui -agaçant au plus au point *- d'univers). Partons de la logique toute simple qu'un défouloir doit défouler (applaudissez) donc il doit y avoir une tension qui ne peut pas être exprimée IRL. 
Bon, je ne vais pas faire du cas par cas ni m'attarder sur des blogs types parce que ce serait sûrement juger trop vite toutes ces blogueuses victimes d'elle-même de la société des injustices de la vie. 

* l'expression "mon univers" pour décrire son blog est bien pensée (poétique même) mais la voir dans toutes les descriptions est lassant, c'est comme le premier monochrome (le Carré blanc sur fond blanc de Malevitch) : c'était sympa, après, ça l'est devenu moins (pour un non initié dans le cas de la peinture). 

Trou noir représenté dans Interstellar. 

Bref, ne généralisons pas et parlons de ce que nous savons... C'est un nous de majesté : MOI (le nous de majesté à laissé place au "moi" en majuscule -mais en petit-... Il semblerait que j'ai une haute estime de moi-même en ce moment). 
Car oui, derrière cette première critique des autres se trouve une remise en cause : après avoir grommelé contre l'idée (parfois/souvent) ridicule d'un "défouloir", je me suis demandée si mon blog, dans le fond, n'en était pas aussi un. Mon blog exprime-t-il une tension que je ne peux pas ou que je n'arrive pas à manifester dans la vie de tout les jours ? (Vais-je enfin avoir une révélation ?)

Le terme "défouloir" est en réalité, selon moi (je prends beaucoup de pincettes aujourd'hui), fourre-tout (cf. l’illustration ci-dessus). Non, je n'ai jamais dit directement à quelqu'un que « l'Univers n'a[vait pas] essayé de [le] différencier de [son] chien » (fameuse tension IRL) mais cela pourrait arriver. Par contre, il y a en effet des sujets que même sur mon blog je ne traite que par allusions parce que : 
1. se sont des sujets délicats dans notre société qui nous touchent tous personnellement ; 
2. je fais mes articles selon ce que j'ai en tête.

Cette question ne m'a donc pas conduit à une révélation existentielle. Pourtant, grâce à elle, j'ai changé un chouilla la présentation de mon blog pour le rendre plus badass punchy crunchy combatif avec l'inscription "KOPPA VS. L'ALLANT DE SOI" (je compte donner un avatar à ce dernier -un jour) parce que j'ai compris que c'était ce qui réunissait tout mes articles (en plus de me mon style issu d'une personnalité hors du commun je vais m'arrêter là avec l'autocomplimentation pour aujourd'hui)

Nous voila rendu à la fin de cet article à imitation stream of consciousness et nous avons abordé la partie "un blog" du titre. Qu'en est-il alors de "Pascal et un rasoir" et comment cela peut-il s'annoncer comme la suite ? "Pascal et un rasoir" va parler, comme je l'ai souvent fait, des normes esthétiques de notre société et pour une (des) fois, on pourra dire qu'il s'agit d'un article "défouloir" puisque, de façon générale, les gens sont trop "bracs" pour en parler. 


(le bel article qui, une fois fini et en attente, s'est supprimé tout seul)

jeudi 27 août 2015

Faut-il intellectualiser My Little Pony ? Princesse sans Prince

« Quelle place est assignée aux filles ? » se demande Sandra Rieunier-Duval dans l'instroduction de Publicité, dessins animés : quels modèles pour les filles ? un article de Nouvelles Questions Féministes « Quel visage "moderne" est donné au sexisme ? Quels modèles proposent les héroïnes ? »
C'est à travers ces questions que je vais essayer de vous faire comprendre pourquoi j'ai regardé les 5 saisons de My Little Pony (il faut bien ça pour se justifier) en deux articles. 
En effet, dans un premier temps, je m’intéressai aux modèles proposés par les héroïnes (comme vous pouvez le constater, je suis parfaitement les interrogations exposées ci-dessus), puis je me focaliserai sur Spike, le personnage masculin principal de ce dessin-animé, pour essayer de comprendre s'il n'est pas écho à la condition des femmes au XXème siècle. 


« QUELS MODÈLES PROPOSENT LES HÉROÏNES ? »

Je pense que la réponse se trouve dès le générique (stratégique). En effet, celui-ci présente les caractéristiques des ponettes principales : intelligente/curieuse, courageuse, joyeuse, innocente, forte et gentille. 
♪♫ TWILIGHT SPARKLE - Je me demandais ce qu'était l'amitié
Puis avec moi vous l'avez tous partagé :
RAINBOW DASH - De grandes aventures
PINKIE PIE - Pleines de joie,
RARITY - Un immense cœur pur,
APPLEJACK - Et fort à la fois
FLUTTERSHY - Un brin de tendresse,
TWILIGHT SPARKLE - Ce n'est pas bien complexe
Un tour de magie et c'est parti !
/L'amitié est la magie qui nous unit !/ ♪♫
Ce mélange de qualités basiques (Un immense cœur sprantanquant ♪♫ ?) fait écho aux propos de Sandra Rieunier-Duval lorsqu'elle dit : 
« Certains personnages semblent définitivement catalogués comme ringards. Ainsi des princesses absolument belles, bonnes, gracieuses et délicates (La Belle au Bois-Dormant, Cendrillon…), ainsi des jeunes filles bien élevées, promptes à materner le tout-venant (Blanche-Neige, Wendy dans Peter Pan…). Le temps est aux héroïnes qui agissent et qui pensent: Mulan à la guerre, Jane dans une expédition scientifique. Leur intelligence est un élément clé du personnage, alors que ce n’était jamais le cas précédemment. Voilà des personnages de filles qui semblent aussi débarrassés des scories habituelles d’une féminité caricaturale : elles ne sont pas ridiculement peureuses, ni absurdement coquettes ou capricieusesElles n’ont plus rien de passif non plus, et 『elles savent se défendre』. [...] En fait, l’une des principales nouveautés réside dans l’abandon d’une sorte d’idéalisme mièvre qui faisait des héroïnes des êtres toujours gracieux, souriants et calmes. Les filles ont gagné le droit à l’inélégance. »

Le groupe principal de My Little Pony est composé de six ponettes (deux poneys terrestres, deux licornes et deux pégases) très différentes les unes des autres et dont les caractères s'opposent. Ainsi on peut opposer TWILIGHT SPARKLE et PINKIE PIE sur le séreux avec lequel elles font face aux événements ; RAINBOW DASH et FLUTTERSHY pour l'expression de leur courage   ; APPLEJACK et RARITYsur le thème de la féminité.  

Dès le premier épisode, c'est la curiosité intellectuelle (la lecture de ses livres l'histoire) qui va mener TWILIGHT SPARKLE à Ponyville. Elle tentera d'arrêter la jument Séleniaque en utilisant les éléments d'harmonie* et sauver Equestria. Elle finira par habiter dans la bibliothèque. Je crois que le message est assez clair : elle "pense et agit".

Cependant, TWILIGHT SPARKLE ne vient pas de son plein gré à Ponyville mais y est envoyée par la Princesse Célestia pour se faire des amies. Elle rencontre donc plusieurs ponettes comme RAINBOW DASH , un ponette sportive, vantarde et courageuse. Elle représente selon moi le ponette (à remplacer par "femme") libre de toutes obligations (bien qu'elle ait un travail, elle l’exécute toujours très rapidement grâce à ses capacités) ce qui est symbolisé par ses ailes et sa vitesse (sa marque de beauté est un éclaire multicolore rouge-jaune-bleu sortant d’un nuage blanc).

APPLEJACK, elle, est une arboricultrice fruitière : elle porte toujours un chapeau de cow-boy, parle comme un cow-boy et s’occupe de la cuisine et du travail de la ferme. En fait, on découvre au fur et à mesure que c'est elle qui dirige sa famille. Bien que son travail soit au centre de sa vie (l'importance de la Ferme de la Douce Pomme constitue l'intrigue de plusieurs épisodes), il reste son moyen d'indépendance et la ponette devient donc une figure qui s'oppose au modèle patriarcal.

Contrairement à APPLEJACKPINKIE PIE ne vit que pour le loisir. Je ne sais pas vraiment quoi dire d'elle (mis à part qu'il s'agit de mon personnage préféré). Passons (si vos connaissances en MLP peuvent compléter cet article, faites-vous plaisir)

Lorsque j'ai commencé à écrire cet article, je pensais que RARITY et FLUTTERSHY seraient les ponettes qui me poseraient problème par rapport à la thématique abordée (mais je crois que j'ai été influencée par mes propres sentiments vis à vis d'elles) : les héroïnes modernes. Pourtant, en y réfléchissant, même si RARITY est la ponette la plus coquette du groupe avec son goût immodéré pour le luxe, on peut la voir comme une business woman moderne et indépendante. En effet, dans certains épisodes, elle ira même jusqu'à faire passer sa carrière avant ses amies et sa famille. 

Quant à FLUTTERSHY, même si elle apparaît comme une ponette peureuse et timide, on apprend qu'elle a délaissé son rôle de pégase pour vivre en tant que poney terrestre afin de faire ce qu'elle désirait vraiment. Ca revient à laisser tomber sa carrière ultra branchée pour aller élever des chèvres dans le Larzac à Équestria !

Mi-humaine mi-Pinkie Pie

Enfin, comme un vrai groupe de féministes, elles savent s'unir pour 『se défendre』. 
Comment ? Grâce aux éléments d'harmonie (ouais... C'est bo).
De qui ? (me demanderont ceux qui n'ont pas vu la série) On peut recenser plusieurs ennemis au fil des épisodes mais l'important n'est pas là. L'important se situe dans le fait que la série tourne autour de l'amitié et des pouvoirs qu'elle donne aux héroïnes lorsqu'elles s'unissent. Aucun des épisodes ne tourne autour d'une intrigue amoureuse* et aucune de ces ponettes n'est mariée/fiancée/engagée.

En fait, on peut remarquer, surtout dans les premiers épisodes, un rejet des personnages masculins (sauf Spike, mais c'est une autre histoire**) : 
➜ d'un côté, la souveraine d'Equestria est mise en avant (ainsi que l'héroïne et ses amies) ;
➜ d'un autre, les premiers poneys mâles à apparaître ne servent qu'au transport (des poneys tirés des poneys -ou la possibilité d'une boucle infinie) et ne parlent pas. Le personnage masculin le plus récurrent, McIntosh, le frère de Applejack, ne se contente que de dire "eeyup" ou "nnope".  

En fait, dès le troisième épisode, les Princesses (toutes célibataires sauf une -s02) incarneront le bien tandis que plusieurs figures masculines vont représenter le mal. On peut les considérer comme des alter ego des Princesses car ils ont pour nom/titre : roi Sombra***, Lord Tirek**** et Prince Blueblood (le bellâtre)*****.

* à trois exceptions faites (de mémoire).
** Cf. deuxième article.
*** roi Sombra : ancien dirigeant et tyran de l'empire de Cristal et principal antagoniste de la saison 3. 
**** Lord Tirek : centaure mâle et le principal antagoniste de la saison 4. 
***** Prince Blueblood : oui, enfin un Prince, il passera cependant du fantasme à personnage à fuir dans La Meilleure Nuit de tous les temps, le dernier épisode de la s01.


Le poney est donc exclu de l'univers de My Little Pony, faisant des héroïnes des Princesses sans Princes. Les personnages quittent l'image « des princesses absolument belles, bonnes, gracieuses et délicates » sans retomber dans celle de la mère* (c'est un dessin-animé pour enfants tout de même) ou de l'enfant : les héroïnes sont des ponettes accomplies, chacune à leur manière, qui proposent différents modèles mais auxquels elles ne se cantonnent pas : Pinkie Pie doit devenir responsable  dans le 13x2, Fluttershy fait face à ses responsabilités de Pégase dans le 22x2, etc. Bref, dans leur difficultés, elles « gagn[ent] le droit à l’inélégance ».

* la maternité n'est presque pas présente dans MLP, à peine évoquée dans un épisode : on voit rarement des parents ou des bébés.

Dans ma lancée, j'aurai pu aborder la question du rejet du genre social déterminé (via Applejack et Rarity ou encore les autres personnages secondaires), de la monarchie (mais quelle est donc cette fascination pour la monarchie ?!), de la boucle temporel (c'était ton destin !),... mais mon blog n'est pas entièrement consacrer à MLP. Par contre, je vous invite à lire Faut-il intellectualiser My Little Pony ? Le cas de Spike (bientôt dans vos librairies) ainsi que mon article sur les Totally Spies! (ou la tragédie du point de vue des Dieux) : WOOHP ou mont Olympe ?

lundi 24 août 2015

Notre société va-t-elle vers la tapettisation ?

Oui. OMG ! Comment j'ai pourri le Groove de l'Empereur je vous ai spoilé la fin de l'article ! 
Je faisais des recherches sur le féminisme (pour mon article Faut-il intellectualiser My Little Pony ? Le cas de Spike) lorsque je suis tombée sur une vidéo intitulée : "Féminisme et tapettisation" (j'ai dû lire la description de la vidéo pour être sûre de comprendre). 
Note pour vous : toujours attendre avant de juger un article à son titre (sauf en cas d'attaque de zombies : n'attendez jamais, le mouvement c'est la vie). 

« La tapettisaquoi ? »

Non, la tapettisation [n°1] n'est pas un virus quelconque qui vous forcerait à applaudir jour et nuit jusqu'à ce que mort s'en suive (inflammation des mains - amputation à la hache* dans un cabane trop glauque - infection - mort dans d'atroces souffrances, dans la même cabane**).
Non, la tapettisation [n°6] n'est pas non plus un virus vous forçant à parler jusqu'à ce que votre langue, bien pendue, enfle. Mort par asphyxie.
En fait, suite à des recherches intensives sur www.doctissiboulot.nihil.com, j'ai fini par comprendre que la tapettisation désigne le fait de devenir une tapette. Ceci explique mes nombreuses erreurs car en premier lieu, qu'est-ce qu'une tapette ? Je dois avouer que malgré mon article dédié aux insultes, je n'ai pas de définition précise en tête ! 

# DÉFINITION 
Tapettisation vient de l'ajout du suffixe -isation, qui désigne un changement d'état (marque l'action), au nom "tapette". Tapettisation serait donc une transformation en tapette (ce que nous savions déjà grâce à www.docticiboulot.nihil.com) !
Selon le Larousse : "tapette" désigne, de façon péjoratif, un homme homosexuel. 
Notre question initiale reviendrait donc à :

LA SOCIÉTÉ VA-T-ELLE VERS L'HOMOSEXUALISATION*** ?

Bulk Biceps de MLP

* Se couper les deux mains à la hache... Est-ce seulement possible ?
** Moralité : mais pourquoi vous êtes-vous entêtez dans cette cabane super glauque ?!
*** Homosexualisation : je pensais que le terme n'existait (mon correcteur d'orthographe est d'accord avec moi) pas mais internet est formidable.

Mais pourquoi avoir utilisé le mot "tapette" plutôt qu'"homosexuel" ?

# KOPPA MENE L’ENQUÊTE : 
- Notre premier indice vient de l'effet recherché : "tapette" est directement lié à un vocabulaire vulgaire et péjoratif tant dis qu'homosexuel est neutre. Mais ne peut-on pas penser qu'un abonné de www.doctissiboulot.nihil.com considérera "homosexuel" comme étant déjà une insulte ? Ce premier indice ne tient donc pas vraiment la route. 
- Notre deuxième indice réside dans la valeur donnée au mot "tapette". En effet, nous avons noté que cette insulte s'adresse particulièrement aux hommes et de façon péjorative. Par expérience, je sais que l'insulte fuse généralement après un effort physique raté (ou quelque chose y ressemblant, ou n'importe quoi en fait ! "Tapette" semble être l'insulte par excellence remplaçant le "fillette" traditionnel*). Il y a donc une remise en cause de leur force physique donc de leur virilité. 

# DÉEFINITION :
Selon Cnrtl, la virilité désigne : 
→ « Ensemble des attributs, des caractères physiques de l'homme adulte » = énergie et courage ; 
→ « Ensemble des qualités (fermeté, courage, force, vigueur, etc.) culturellement attribuées à l'homme adulte » = caractère masculin (note : il faut donc être machiste pour utiliser l'insulte "tapette" puisque ce qui n'a pas caractère masculin est par déduction féminin -or "tapette", se rapprochant du féminin, est une insulte*) ;
→ « Ensemble des attributs virils, sexe masculin » = capacité d'engendrer. 
Le Larousse est plus concis mais Cnrtl est tellement plus drôle !

# L'ENQUÊTE CONTINUE : 
Le modèle tapette s'opposerait donc à l'homme viril, au vrai. 
Mais réfléchissons : ce modèle "homme viril" ne s'est pas construit par rapport au modèle "homme tapette" mais par rapport à un modèle féminin. "L'homme viril" est le contraire du modèle "femme ultra féminine" (je ne connais d'équivalent féminin à "viril" alors "ultra" fera l'affaire). Or, ce modèle de "femme ultra féminine" n'est-il pas désuet ?
Le modèle "homme viril" étant le reflet masculin du modèle "femme ultra féminine" (dans une société machiste), le déclin de l'un devrait entraîner la disparition de l'autre.
Finalement, plus qu'une question d'orientation sexuelle, les conservateurs s'inquiètent pour la survie de deux espèces périmées**. 

* Remplacer "fillette" par "tapette" : est-ce une sorte de conscience féministe ratée ou juste un effet de mode ?
** "Périmés" : je cherchais un synonyme de "désuet" mais Cnrtl m'a sorti une perle !
*** Bulk Biceps : est un très gentil personnage dans MLP. Je m'en voudrais presque d'avoir utilisé son image pour cet article.

Bulk Biceps*** de MLP

# NOTRE SOCIETE VA-T-ELLE VERS LA "TAPETTISATION" ?
Oui (enfin, je l'espère), si l'on réfléchit comme des conservateurs qui ne relient pas forcement le terme "tapette" à celui d'"homosexuel" mais plutôt à une idée de "dévirilisation (machiste)" (cf. Hélène Périvier : « Notre modèle social actuel, c’est M. Gagne-pain et Mme Au Foyer »). 
Non, si l'on reconnait que tapette est une insulte désignant les homosexuels. Y a-t-il plus d'homosexuels aujourd'hui qu'avant ? Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un phénomène de mode. 

# LA "TAPETTISATION" EST-ELLE UNE BONNE CHOSE ?
Oui, si l'on considère que si les conservateurs d'un genre dépassé ne sont pas contents par la tournure que prend les choses... c'est que nous sommes sur la bonne voie !
Non, parce qu'utiliser le mauvais terme (une insulte de surcroît) pour décrire un phénomène de société est une erreur (cf. erreur : qui vient de l'ignorance). 

jeudi 20 août 2015

Le Nail art ou la crise existentielle

Je commence doucement ma rentrée personnelle sur la blogosphère avec un article qui, si vous le lisez, sera un tournant dans la vie de vos doigts : l'équivalent des Grandes Découvertes mais à l'échelle de votre corps. (Il faut toujours que l'introduction soit accrocheuse -quitte à ce qu'elle soit mensongère).    

/Prendre la voix de Jean-Claude Ameisen/ Dans un poème écrit en 1910, l'écrivain britannique Rudyard Kipling nous livre une leçon de vie : 
« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie,
Et te mettre à rebâtir avec des débris :
[...] Sans un soupir tout perdre et tout recommencer ;
Si tu sais maîtriser ton cœur, tes nerfs, ton corps »*
... Alors tu as la patience nécessaire au Nail art. 

Perdre du temps, de l'argent, du temps, de l'argent... A nouveau. Et tout recommencer. Car oui, le Nail art est éphémère. Enfin du peu que j'en sache, mais cela me parait être une évidence. Et c'est dans cette même ignorance que je me suis demandée : 

MAIS POURQUOI LE NAIL ART ?

Oui, cette question est passée prioritaire par rapport (attention spoilers) à l'urbanisme et les zombies, l'importance du symbole, ou encore le monde de la fée Clochette ! Ne croyez pas que c'est la première fois que je m’intéresse à ce qui est "in" comme le montre mon article people ou encore l'exposition de mes théories sur la blogosphère (qui reste un monde très mystérieux à me yeux -cet article lui est d'ailleurs dédié). 

Prenons un exemple que je maîtrise (moi) :
Je suis une tête. 
Je ne veux pas dire par là que je suis une intellectuelle chevronnée mais plutôt que je regarde rarement mes mains en me disant qu'elles ont pris une bonne décision (et il en va de même pour mon ventre -même si je sais qu'il contient un grand nombre de neurones ce qui le rapproche plus de mon cerveau que mes mains). 
Le monde que je perçois trouve son point de départ au niveau de ma tête (4 sens sur 5, c'est déjà pas mal). Bref, ma tête et le reste de mon corps entretiennent des relations cordiales, voire complices, mais j'ai un peu de mal à les considérer comme un ensemble uni. Regardez votre propre main : c'est une extension de votre tête par le cou qui obéit à votre cerveau (notons au passage que je n'accorde aucun salaire à ma main, pas même le smic) ! Si cela peut vous aider à mieux comprendre, ayez en tête l'image d'une pieuvre. 

Exactement comme cette superbe illustration** en fait !
Je m'applaudis moi-même pour le collage.

Bref, à chaque changement corporel que vous effectuez (du tatouage à la simple épilation), vous changez selon votre désir (du moins sous votre action) : VOUS VOUS APPROPRIEZ VOTRE CORPS. 
Question écrite en majuscule, réponse également, cette article pourrait en rester là. Mais que ferait-on alors de la crise existentielle présente dès le titre ?!


Il y a quelque temps j'ai remarqué un engouement assez marqué sur internet pour le Nail art, en particulier chez les adolescente et les jeunes adultes. Le Nail art semble être plus qu'un simple coup de vernis à ongle mais clairement une revendication identitaire (pas d'article sans exagération) !

J'ai donc commencé par me renseigner sur les rapports qu'entretiennent les adolescentes avec leur corps : « l’adolescence est une période de transition entre l’enfance et l’âge adulte qui commence après la puberté. Cette dernière est marquée par de nombreux changements, physiques et psychologiques »***. Qui suis-je ? se demande l'adolescente dans sa "quête identitaire". Ma main est-elle ma main ? A qui sont ces doigts qui sifflent sur ma tête ?

“Bad day” by Sholim

Face à un corps étranger, ils (avez-vous déjà vu un mâle avec les ongles peinturés ?) elles cherchent leurs repères, signe qu'il est bien le leur. 

S'emparer de son corps ou vivre avec un étranger. 
Le Nail art ou la crise existentielle. 

Voila les choix qui s'offrent aux adolescentes. S'approprier son corps jusqu'au bout des doigts serait donc la solution retenue pour faire face à une crise identitaire qui les guette toujours. 
Vous qui avez dénigré le Nail art, vous qui avez ri de lui... sachez que le Nail art n'est pas qu'un loisir fashion ! Levez-vous Nailarteuses ! Dressez vous sans relâche jusqu'à ce que les moutons deviennent des lions****. Car il fait figure d'un rappel permanent au contrôle que nous avons sur notre corps ! De plus, c'est un art qui permet de créer un espace intermédiaire entre soi et le monde, notre personnalité et l’extérieur, comme le prouve les Nails art à thème selon les saisons et événements. 

Je suis une tête, mais avec le Nail art je serai une tête et des doigts ! Et bientôt avec cette prise de conscience, cette appropriation totale de ce moi de chair qui parait parfois lointain, je serai enfin un corps entier échappant à l'angoisse du questionnement existentielle***** !

Alors, j'ai été convaincante ?!

* A propos du poème : lescitesdor.fr
** A propos de l'illustration : Octopus macr
*** A propos des adolescents : pratique.fr - quels changements à l'adolescence ?
**** Ouais... Je me suis un peu emportée (et M. Des Bois m'a inspirée). 
***** AVERTISSEMENT ! J'utilise un "moi" impersonnel : jamais je ne me risquerais au Nail car échapper au questionnement existentielle c'est échapper au vide infini qui est en chacun de nous. Je ne veux pas que le fantôme de Pascal vienne me hanter. 



lundi 15 juin 2015

Soyez l'Odyssée

Cet article ne changera jamais votre regard dédaigneux mais soulagera peut être votre conscience face à la part obscure qui est en vous. 

Après « Soyez l'Odyssée » (il y un an jour pour jour parce que j'ai programmé cet article) où je vous expliquais que vous ne cherchiez en réalité que vous-même ; je vais maintenant vous dire que vous ne fuyez que vous-même. 
Bon, à part si vous êtes un(e) saint(e), vous avez déjà pensez ou même dit (bande de voyous !) du mal de quelqu'un en le pensant. Vous êtes-vous demandé "pourquoi" cinq fois (bande de maniaques !) ? 

Ils sont votre faiblesse.


Faisons un essai : 
Le problème : J'ai dit à Trucmuche d'arrêter de vivre sa vie par procuration*
1. Pourquoi ? Parce que je trouve ça faible
2. Pourquoi ? Parce qu'il est plus facile d'être un observateur que de vivre sa propre vie**
3. Pourquoi ? Parce que cela ne nécessite ni implication particulière ni déception personnelle
4. Pourquoi ? 
5. Pourquoi ? 
* Un exemple personnel qui m'a marqué.
** Plus on avance dans les "pourquoi", moins la réponse est évidente.
Arrivée au troisième "pourquoi", j'ai bloqué. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas le bouchon de remplissage d'huile et que par conséquent il aurait surement fallu me mettre sur hypnose pour plonger dans les méandre de ma conscience, choque qu'on ne peut pas faire grâce à un tutoriel youtube. Par contre je connais parfaitement le "comment" (cf. Andre Gide dans « Pourquoi les animaux parfaits, les hybrides et les monstres sont-ils bons à penser symboliquement ? ») : 

Comment ? Parce que je le sais, que j'en ai fait/fais l’expérience. 


C'est là qu'une petite voix dans votre tête vous souffle que cela vous agace pourtant chez les autres. Exacte ! Et c'est bien là la raison de cet article. A chaque claquement de langue agacé ou regard dédaigneux, demandez-vous si ce qui vous agace dans le comportement des autres n'est pas la part du miroir caché derrière le meuble. 

Alors, heureux ? 

mardi 26 mai 2015

Les nems sont logophages

Vous connaissiez déjà mon penchant pour la personnalisation de chants et c'est donc Maître Gims qui se retrouve sur mon blog après Black M : 

Image du clip avec montage réaliste incluant un nem. 

Maître Gims - Est-ce que tu nem ?

J'ai retrouvé l'sourire quand j'ai vu l'bout du tunnel
Où nous mènera ce jeu du mâle et de la fenem
Du mâle et de la femelle
On était tellement complices, on a brisé nos complexes
Pour te faire comprendre t'avais juste à lever le cil*
T'avais juste à lever le cil

* Si vous écoutez bien, vous pouvez entendre "nem" juste après "cil" (mais cela n'a pas été retranscrit dans les paroles -c'est que pour les initiés) !

J'étais prêt a graver ton image à l'encre noire sous mes paupières
Afin de te voir même dans un sommeil éternem
Même dans un sommeil éternel
Même dans un sommeil éternem
Même dans un sommeil éternel

J'étais censé nemer mais j'ai vu l'averse
J'ai cligné des yeux tu n'étais plus le nem
Est-ce que je t'aime, j'sais pas si je t'aime
Est-ce que tu m'aimes, j'sais pas si je t'aime

J'étais censé te nemer mais j'ai vu l'averse
J'ai cligné des yeux tu n'étais plus le nem
Est-ce que je t'aime, j'sais pas si je t'aime
Est-ce que tu nem, j'sais pas si je t'aime

Pour t'éviter de souffrir je n'avais qu'à te dire je nem, ça ma fait mal de t'faire mal,
je n'ai jamais autant souffert
Je nemais autant souffert
Quand je t'ai mis la bague au doigt j'me suis passé les bracelets pendant ce temps le temps passe et je subis tes balivernes
Et j'ai subi tes balivernes

J'étais prêt a graver ton image à l'encre noire sous mes paupières
Afin de te voir nem dans un sommeil éternem
Même dans un sommeil éternem
Même dans un sommeil éternem
Même dans un sommeil éternem

J'étais censé te nemer mais j'ai vu l'averse
J'ai cligné des yeux tu n'étais plus le nem
Est-ce que je t'aime, j'sais pas si je nem
Est-ce que tu nem, j'sais pas si je t'aime

J'étais censé te nemer mais j'ai vu l'averse
J'ai cligné des yeux tu n'étais plus le nem
Est-ce que je nem, j'sais pas si je nem
Est-ce que tu nem, j'sais pas si je nem

J'me suis fais mal en m'envolant je n'avais pas vu le plafond de nem
Tu me trouverais ennuyeux si je nemais à ta manière
Si je t'aimais à ta manière
Si je nemais à ta manière
Si je nemais à ta nemière

J'étais censé te nemer mais j'ai vu le nem
J'ai cligné des nems tu n'étais plus le nem
Est-ce que je nem, j'sais pas si je nem
Est-ce que tu nem, j'sais pas si je nem

J'étais censé te nemer mais j'ai vu le nem
J'ai nemé des nems tu nemais plus le nem
Est-ce nem nem, j'sais pas si nem nem
Nem nem nem nem, nem nem nem nem nem
Nem nem nem nem nem
Nem nem nem nem nem

Deuxième image du clip avec montage réaliste incluant des nems.

Après ceci je n'ai qu'une chose à dire : 
« Le nem est pour moi le prix de la liberté. »

Les nems sont logophages... Le jus d'orange aussi (ou comment j'ai dépoussiéré un article).

samedi 23 mai 2015

Toi

Il y a pas longtemps* je me suis confrontée à une question existentielle (non, pas relative aux symboles montrant l'appartenance à un groupe ou une communauté ni à pourquoi je dis toujours "je reviens" avant d'aller aux toilettes -prochainement sur mon blog)

MAIS QUI ETES-VOUS ?

Voici ce que dis un article type** sur le lien blogueuse/lectrice (j'ai tout mis au féminin mais vous pouvez toujours rectifier dans votre tête) : 
« Durant les premiers mois de vie de votre blog, essayez donc simplement d’écrire des posts qui soient utiles aux autres… et de créer mentalement votre « lecteur type ». Même si ça peut paraître un peu ridicule, n’hésitez pas à lui donner un nom et une vraie personnalité. [...] Regardez, à partir de ce profil, on peut déjà imaginer des tas de sujets de posts. »
Je vais donc suivre ces conseils et recréer votre profil à partir de mes articles (et non l'inverse) : 

Je n’arrête pas de vous le dire : je suis une artiste ! 
Nom : Anonyme. 

Personnalité : pour commencer je dirais que votre bouche fermée et sévère explique votre loquacité proche de zéro. 
Mais la première chose qui frappe lorsque l'on vous regarde, c'est votre couleur de cheveux : jaune fluo. Signe évident de votre adhésion au mouvement Koppa. Je peux en déduire que vous êtes une personne intelligente ! 
Cependant, malgré vos traits féminins, votre visage reflète votre révolte face aux normes sociales (que j'ai symbolisé ici par votre calvitie précoce et travaillée -une tendance hipster ?) : vous êtes une personne engagée et c'est admirable ! 
Vos lunettes vous donne un air pervers et c'est normal car vous est passionnée par la zoophilie et le cannibalisme. Notre nez, droit et sérieux, équilibre votre côté marginal (évoqué ci-dessus) pour faire ressortir le côté studieux qui sommeille en vous. 

Maintenant que je vous ai enfin visualisé (car j'avais déjà parlé de vous ici et là), je peux enfin sentir l’inspiration germer dans mon petit cerveau et "imaginer des tas de sujets"  ! 

Et toi, quel est le portrait robot (amuse-toi sur flashface) de ton lecteur/ice type ?
Y en a-t-il seulement un ?

* C'est faux mais j'aime bien faire croire qu'il s'agit d'une actualité dans ma tête
** Oui enfin je ne pioche pas mes exemples "type" au hasard : c'est un article de qualité du blog de NoTuxedo intitulé "Comment trouver la cause d'une baisse de trafic sur votre blog ?". 

lundi 18 mai 2015

Intrusion

Ceci est un liebster-awards-guest-blogging : MON ARTICLE CHEZ ELLASTIQUE
Je laisse maintenant parler Ellastique... 


Labinocline m'a nominée aux liebster awards cette semaine. #

Avec Koppa, nous avons décidé de répondre au défi en "guest-blogging". En gros, Si ça parle bizarre, si ça parle de Koppa à la 3ème personne, c'est pas qu'elle se prend pour Jules César: c'est l'EllaStique à l'appareil, et on s'est dit que ça serait plus fun comme ça. L'article de Koppa est à voir ici.
Précisons que nous ne nous sommes pas concertées pour écrire les articles : c'est la surprise pour nous aussi :)

Ce défi est dû à des fétichistes du nombre 11 (pour une fois que ça n'est pas 23) : On répond à 11 questions, on dit 11 faits sur soi, et on re-pose 11 questions à 11 autres personnes. Ces 11 personnes ont moins de 200 abonné.e.s sur Hellocoton.

Du coup, j'ai quand même aussi des questions :
Curiosité : qui a eu cette idée ? Ou plutôt, qui a déposé la "marque" du liebster award (Je suppose que ça s'est fait tout seul, de faire connaître des blogs nouveaux, mais la réglementation...) ? Et pourquoi ce nom ? Pourquoi 11 ?
Pratique : Est-ce une coutume propre au réseau Hellocoton ? (J'ai pas mille onze personnes à nominer alors …)

11 faits sur Koppa :
  1. Koppa prend en otage des couverts et des tasses, parfois des assiettes, qu'elle entrepose dans sa chambre.
  2. Elle fait l'algue à la perfection. Vous lui demanderez.
  3. Koppa déteste les chiens et les éponges. Donc Koppa déteste les chiens en forme d'éponge qui mangent des éponges.
  4. Bretonnante, ou brittophone, bref Koppa parle Breton (et comme Labinocline, elle fait de la danse bretonne :) )
  5. Koppa est une littéraire qui réfléchit comme une scientifique. (Voyez vous même)
  6. Elle pratique la cartomancie ! (Méfions-nous !)
  7. Les courbatures sont absentes de la vie de Koppa.
  8. Pour apprivoiser un Koppa, munissez vous de madeleines ou de clémentines.
  9. Un jour, Koppa partira au Japon (Ce que j'écris ici n'engage à rien. Je n'ai pas lu de cartes).
  10. Koppa est allée pas mal au cinéma cette année. Une fois par semaine en moyenne. Et en Vostfr s'il-vous-plaît ! Donc Koppa est culturée #
  11. Elle n'aime pas les légumes quand ils sont trop verts. Mais quand on y pense, il y a plein de légumes qui ne sont pas vraiment verts.

Mes réponses aux questions de Labinocline :

Mon plus beau souvenir ?
Il y en a plusieurs. Généralement dans les espaces ouverts (pas de parc ou de cour fermée) quand il fait beau, quand je suis avec des gens que j'aime et quand il y a à manger, il y a les ingrédients pour un bon moment, donc pour de bons souvenirs.
Non, vraiment, je ne peux pas choisir un "plus beau" souvenir. Il y a plein de choses belles. Et plein de jambons.

Pays chaud ou pays froid ?
Pays froid. Mais sec. Le froid humide est juste insupportable.
Vraiment, regardez ça: # (LaLykorne), # (Spleen et Idéaux) , ça donne pas envie de partir dans le nord ?

L'adjectif qui me décrit le mieux ?
J'aime bien dire "distante". Ce n'est pas vrai, c'est comme ça qu'on me perçoit. C'est comme ça que je crois qu'on me perçoit. Ça fait partie du mythe.

Mon blog parfait ?
Le blog de moi ou le blog de quelqu'un d'autre ? J'aime pas trop cette idée de perfection. Le blog parfait n'est pas parfait. 
Le blog parfait est un peu celui-ci, mais sans les fautes d'orthographe (tu frôles la perfection, l'Agneau !).
Il faut développer ?
Cette récente inscription sur Hellocoton nous a amenées à moult blogs (bon point, c'était le but premier) et à moult conseils, entre autres: écrivez sur ce que les gens aiment. Écrivez ce que les gens écrivent. Ce n'est pas ce qui sera conseillé à tout le monde, mais vraiment, j'espère que vous ne suivez pas tous ces conseils. Je me suis abonnée à des blogs qui m'intéressaient parce qu'ils me rendaient curieuse (pas pour qu'on vienne lire le mien). Curieuse des gens, curieuse des réflexions qu'ils ont. Parfois curieuse de me retrouver dans ce qu'ils écrivent. Mais les gens, si vous étiez tous comme moi, ben je lirais juste mon blog ! Le blog parfait est donc celui qui me surprend, qui aborde des sujets originaux. C'est le blog que je ne trouverai nulle part ailleurs.
(Et le blog de Koppa, pour ça, il est à voir)
(Koppa, ne lis pas ça, tu vas croire que tu es le nouveau Messie).

La chose que je ne jetterai pour rien au monde ?
Facile. La nourriture.
(Ma personnalité toute entière vient d'être dévoilée, sous vos yeux ébahis).

Le cadeau le plus insolite que j'ai reçu ?
Insolite pour vous ou insolite pour moi ? Dans tous les cas, je crois qu'il s'agit du cube. Mon cube. On a été trois à en recevoir un le même jour, et nous avons réagi différemment. C'était un cadeau insolite et il y avait un message ; ce message pouvait aussi, je pense, être interprété de différentes manières. Plus d'infos ici. Il se trouve que pendant plus d'un an, il ne m'a pas quitté. Je l'ai posé sur ma table pendant les épreuves de bac. Il est allé jusqu'en en Pologne avec moi. Tu te demandes encore ce que c'est parce que je ne l'ai pas bien décrit. Ouais.
Cube de bois, bois de sapin, à peu près 6 cm de côté. Verni (je l'ai vernis). 

Moi, endormie dans un train, tenant ce cube.

Ma phrase préférée ?
J'avais pensé à "La peur n'évite pas le danger", mais c'est pas vraiment une phrase, pas non plus quelque chose que je dis sans arrêt. Par contre "Que dire, que faire et surtout qu'en penser ?", je le dis relativement souvent. Disons que c'est ma phrase préférée du moment (un long moment). 

Si j'étais un personnage historique…
Alors avec ce genre de question, j'ai toujours du mal. Premièrement parce qu'il s'agit d'un personnage historique auquel je vais oser me comparer, mais on s'en fiche. Deuxièmement, parce qu'il y a confusion entre 'j'aimerais être' et 'je ressemble à'. Là, c'est 'je ressemble à'. Moi, je vais répondre à 'Si j'étais prétentieuse, et peut-être dans d'autres circonstances, ils se pourrait que je ressemble sur certains points à …' Lou Andreas-Salomé. T'occupe, c'est un personnage historique: elle est morte dans le passé.
Je trouve qu'elle a la classe, et puis elle est aussi super bizarre. On a en commun de connaître des gens trop bien ! (Nietzsche et Koppa sont des gens bien.)
(En fait ça répond plus au 'j'aimerais être, étant donné ce que je suis déjà', c'est une caricature de moi + de quelques idées folles (je ne veux pas être la muse mais l'écrivain, que ça soit clair)Vous m'agacez.)


La chose la plus folle que j'ai faite ?
Partir en Interrail juste après le bac, pendant 3 semaines, sachant qu'on serait à Prague au moment des épreuves de rattrapage. Réserver des places dans un bateau qu'on ne pouvait pas décemment atteindre à pieds. Dormir entre une autoroute et une gare.
Il n'y avait pas toujours beaucoup à manger, mais ça fait partie de mes meilleurs souvenirs.

Mon avenir ?
Je n'imagine même pas la semaine prochaine. Demain, je crois que je vais manger du riz. Avec un œuf s'il y en a. Sinon avec de la sauce soja (s'il en reste).
Plus sérieusement, mon avenir lointain… J'aimerais, je vais devenir ingénieur. Ensuite, plus tard encore, j'achèterai un terrain vague où je planterai des arbres. Créer une forêt, pas juste pour me faire pardonner des tonnes de papier utilisées pendant ma scolarité. Ça sera aussi ma trace dans ce monde, un peu comme des enfants.

Le genre de musiques que j'écoute ?
Pas de jazz. Ceux qui veulent m'en faire écouter n'en ont pas terminé avec moi. Pas trop cette musique commerciale que te donne l'impression d'être en train de choisir tes yaourts au Leclerc. Dépend de mon humeur sinon.
J'aime bien aussi les choses assez délire, dans le genre punk "dépasser les règles en ne les ayant jamais vraiment apprises" . Des choses décousues mais drôles, des paroles prenantes mais chantées faux, tout ça…
J'aime aussi les choses bien faites et agréables à l'oreille, ne vous y trompez pas ! (Ça me donne l'idée de te montrer ça : # que je re-regarde pour la peine)


Et maintenant, les 11 questions à 11 personnes. 11 questions, ça doit pouvoir se faire mais par contre, les onze personnes... On va partager avec Koppa. Parce qu'on ne suit pas encore assez de monde, Peut-être suivons nous des gens qui ont déjà été nominés plus de 11 fois...

7. Quelque chose qui ne t'ennuie pas ?
11. Ce que tu faisais quand cet article a été publié [le 18 mai autour de 18h] ?
3. Une série/un livre/les deux que tu recommandes à la terre entière tes amis ?
9. Une décision marquante que tu as prise ? (Ou, si cette question est trop mauvaise : Le dernier truc cool qui te soit arrivé ?)
2. Une langue que tu voudrais apprendre à parler (et à écrire) ?
4. Une qualité et un défaut (de toi) ?  (cette question est mal posée)

Questions de Koppa (vous devez y répondre aussi) :
10. Que penses-tu de la main de Dieu ? (réponds d’abord franchement puis envisage la question selon la main de Dieu grattouille-tête
8. Si ton médecin t’annonce que pour des questions de survie, on doit te greffer un nez supplémentaire, où choisirais-tu de le mettre ?
1. T’arrives-t-il de faire l’algue ? Si ce n’est pas le cas, essaye immédiatement (oui, j’ai poussé le concept liebster-awards-guest-blogging jusqu’au gage bon enfant)
5. Quel est ton film bizarre préféré ? 
5bis. Si tu étais un super-héros, aurais-tu des animaux de compagnie ? 
6. Es-tu content(e) d’être nominé(e) ?

Nominons !

Bettasplendens, Safianechka, parce que j'aime bien comment vous écrivez, et aussi DansunMondedeGrands (avec des majuscules de temps en temps, moui), parce qu'elle veut des défis, et aussi Phanie7631 (si ça te dit !)

Nominées par Koppa : lafilleaddamsSueLysCheminDuSoleil et Captainrawr.


Sur cette photo, il y a des gens que j'aime, des gens qui passent, d'autres qui restent. On ne peut pas savoir s'ils passeront vite ou resteront longtemps. Parfois on se doute quand même. Parfois on l'a toujours su.

jeudi 14 mai 2015

Réflexion sur l'impossible juste

Comme vous avez pu le constater dans "Le végétarien ou l'impossible juste", "Lutter contre l'impossible juste" et "L'impossible juste frappe encore" (un trilogie donne toujours un air sérieux au contenu), ma relation au végétarisme est... ambiguë. Mais alors qu'en début d'année je m'étais juré d'enterrer la hache de guerre une bonne fois pour toute, une petite remarque m'a fait, à nouveau, basculer du côté obscure. 

Je ne vous ai jamais caché ma passion pour Hannibal (entre Anthony Hopkins et Mads Mikkelsen mon coeur chavire) et alors qu'à table j'expliquais avec passion la dernière folie culinaire de celui-ci (cf. épisode 6 de la saison 2), j'ai entendu le mot "végétarien" raisonner. A vrai dire, je ne sais plus s'il s'agissait de deux conversations différentes ou d'une blague en rapport car mon cerveau s'est mit à tourner très vite pour me pondre la grande interrogation de ma soirée : 

 « VÉGÉTARISME ET CANNIBALISME SONT-ILS INCOMPATIBLES ? »


Bien sûr, je comprends qu'à première vue il n'y a rien de plus incompatible qu'un végétarien et un cannibale mais réfléchissez un instant... 

Dans mon premier article sur le sujet, je vous parlais des raisons pour devenir végétarien (nous allons d’emblée exclure ceux qui ne mange pas de viande pour des problèmes de santé ou de goût) : 
- la raison écologique car les « cultures nécessaires au bétail sont sources de grande pollution »* ; 
- la raison morale parce que manger des animaux innocents (même tués avec gentillesse) c'est pas cool. 
Il y a donc deux raisons pour devenir végétarien : AIMER LES ANIMAUX (raison morale) et/ou AIMER LE GENRE HUMAIN (raison écologique). Dans les deux cas les végétariens agissent pour le bien commun et par conviction. 

D'accord, me direz-vous, mais 
que vient faire le cannibalisme dans cette histoire ? 

Eh bien voila, le cannibalisme n'est pas contradictoire avec les raisons évoquées ci-dessus voir même bien au contraire. 

Premièrement, reprenons la raison morale : les hommes, contrairement aux animaux, ne sont pas innocents. Plusieurs faits vont dans le sens de ce que j'affirme : le chapitre 3 de la Genèse (j'adore aller sur bible-en-ligne juste pour le nom du site), ça vous parle ? C'est à ce petit épisode que l'on doit la notion de "péché originel". 
Bon, déconnage biblique mis à part : un homme mangeant (donc tuant) des animaux innocents peut-il être considéré lui-même comme innocent ? Non. Mais par contre, un homme mangeant un homme mangeur d'animaux innocents n'est-il pas, quelque part, un héros ? Un végétarien cannibale rétablirait donc la justice tout en évitant le gâchis ! 

Deuxièmement, parlons des raisons écologiques : celles-ci rejoignent les conclusions de la raison morale. En effet, moins d'humains revient à moins de demande en viande donc moins de pollution ! 

Finalement, c'est juste parce que le cannibalisme ne fait pas parti de notre culture que nous ne l'avons pas envisagé par rapport à la question du végétarisme mais les deux régimes ne sont pas si contradictoires. Bien au contraire, les cannibales vont dans le sens des végétariens. 
Après, je ne pense pas qu'un cannibale-végétarien puisse manger un autre végétarien sans que cela ne rentre en conflit avec ses convictions puisque les végétariens, ces éternels juste, n'ont pas fait de mal aux animaux (fait discutable). 

Je suis une artiste.

Aimer le genre humain est-il compatible avec le cannibalisme ? Philip Carvel est un grand philanthrope et cela ne l'empêche pas de mettre au point Janus ! Peter Singer est un utilitariste** (et végétarien militant) faisant passer le bien être commun avant l'individu. Bref, vous avez compris l'idée.
  • La question qui reste est celle du choix de son repas : QUI MANGER ?
  • les autres végétariens ? Nous avons déjà dit qu'un cannibale-végétarien ne peut pas manger un autre végétarien sous peine de devenir un impossible juste (malédiction !) ;  
  • votre voisine ? Je ne pense pas que l'on puisse donner une réponse catégorique à cette question puisque la voisine n'est jamais qu'une voisine (elle est voisine par rapport à vous seulement) ; 
  • votre professeur ? Ce serait anti-productif, nous avons besoin de professeurs ; 
  • les kékés ? Méfiance... ; 
  • l'auteure de ce blog ? Ce serait encore plus anti-productif que de manger son professeur et plus sérieusement, le premier qui essaye se prend un coup de pied-de-biche ; 
  • des prisonniers ? Cela soulève des questions d'éthique et de justice ; 
  • les dépressifs ? Cela me parait être la meilleure solution. 

Je conclurai cet article (je vais vous laisser à votre réflexion à propos des cannibales-végétariens) par un mot d'esprit en disant que l'expression préférées des cannibales doit sûrement être : « si tu as faim mange ta main et garde l'autre pour demain » !

* Acta - Impact écologique et humanitaire de l'élevage
** L'utilitarisme est une doctrine éthique qui prescrit d'agir (ou ne pas agir) de manière à maximiser le bien-être global de l'ensemble des êtres sensibles.


Et toi, que penses-tu du cannibalisme ? 
T'arrives-t-il de te mordre pendant ton sommeil ?
Penses-tu que les végétariens devraient être cannibales ? 
Penses-tu que les végétariens ont assez d'humour pour être cannibale ?
T'es-tu déjà senti(e) observée par un cannibale ? Etait-il végétarien ? Ou végétalien ?