KOPPA
VS.
L'ALLANT DE SOI !

dimanche 13 septembre 2015

Un blog, Pascal et un rasoir [première partie]

AVANT PROPOS

Au commencement, il n'y avait que des ténèbres à la surface de l'abîme* qu'un seul article : une seule réflexion articulée autour de son idée principale et de sa genèse**. Mais finalement, cette dernière étant assez développée (on pense toujours plus rapidement que l'on écrit), j'ai préféré couper l'article en deux : la première partie, la genèse, sera donc centrée sur la question du blog dans une démarche épistémologique (je déconne, je n'ai jamais -même avec une définition sous les yeux- réussi à utiliser ce mot correctement) ; la seconde, l'idée principale, réunira Pascal et l'épilation (ça à l'air folichon dit comme ça, n'est-ce pas ?). 

* lol
** lol filé

J'aime les singes, j'aime l'Univers, j'ai donc mis les deux pour illustrer cet article (plus ou moins en rapport avec mes propos).
Il n'a pas de nez. Comme Voldy. 

PREMIÈRE PARTIE

Il n'y a pas longtemps je discutais avec une camarade à propos des blogs à partir de questions basiques : qu'est-ce qu'un blog ? Pourquoi un blog ? Beaucoup de blogueuses considèrent leur blog comme leur "espace personnel" ou encore leur "défouloir". 

Une première contradiction saute aux yeux. En effet, mis à part les cas particuliers, les blogs sont libres d'accès. Nous avons donc affaire à des espaces personnels ouverts (et sur des serveurs publics). Qui plus est, je ne sors pas cette idée "d'espace personnel" de nulle part puisqu'elle me vient des plateformes de partage entre blogueuses types Hellocoton (le lotus éclot dans la boue). 
Récapitulons : les (certains) blogs seraient des espaces personnels ouverts et mis en avant... La logique devient dure à suivre

Prenons l'idée suivante : celle du "défouloir". C'est un terme que l'on retrouve pas mal sur la blogosphère (avec celui -agaçant au plus au point *- d'univers). Partons de la logique toute simple qu'un défouloir doit défouler (applaudissez) donc il doit y avoir une tension qui ne peut pas être exprimée IRL. 
Bon, je ne vais pas faire du cas par cas ni m'attarder sur des blogs types parce que ce serait sûrement juger trop vite toutes ces blogueuses victimes d'elle-même de la société des injustices de la vie. 

* l'expression "mon univers" pour décrire son blog est bien pensée (poétique même) mais la voir dans toutes les descriptions est lassant, c'est comme le premier monochrome (le Carré blanc sur fond blanc de Malevitch) : c'était sympa, après, ça l'est devenu moins (pour un non initié dans le cas de la peinture). 

Trou noir représenté dans Interstellar. 

Bref, ne généralisons pas et parlons de ce que nous savons... C'est un nous de majesté : MOI (le nous de majesté à laissé place au "moi" en majuscule -mais en petit-... Il semblerait que j'ai une haute estime de moi-même en ce moment). 
Car oui, derrière cette première critique des autres se trouve une remise en cause : après avoir grommelé contre l'idée (parfois/souvent) ridicule d'un "défouloir", je me suis demandée si mon blog, dans le fond, n'en était pas aussi un. Mon blog exprime-t-il une tension que je ne peux pas ou que je n'arrive pas à manifester dans la vie de tout les jours ? (Vais-je enfin avoir une révélation ?)

Le terme "défouloir" est en réalité, selon moi (je prends beaucoup de pincettes aujourd'hui), fourre-tout (cf. l’illustration ci-dessus). Non, je n'ai jamais dit directement à quelqu'un que « l'Univers n'a[vait pas] essayé de [le] différencier de [son] chien » (fameuse tension IRL) mais cela pourrait arriver. Par contre, il y a en effet des sujets que même sur mon blog je ne traite que par allusions parce que : 
1. se sont des sujets délicats dans notre société qui nous touchent tous personnellement ; 
2. je fais mes articles selon ce que j'ai en tête.

Cette question ne m'a donc pas conduit à une révélation existentielle. Pourtant, grâce à elle, j'ai changé un chouilla la présentation de mon blog pour le rendre plus badass punchy crunchy combatif avec l'inscription "KOPPA VS. L'ALLANT DE SOI" (je compte donner un avatar à ce dernier -un jour) parce que j'ai compris que c'était ce qui réunissait tout mes articles (en plus de me mon style issu d'une personnalité hors du commun je vais m'arrêter là avec l'autocomplimentation pour aujourd'hui)

Nous voila rendu à la fin de cet article à imitation stream of consciousness et nous avons abordé la partie "un blog" du titre. Qu'en est-il alors de "Pascal et un rasoir" et comment cela peut-il s'annoncer comme la suite ? "Pascal et un rasoir" va parler, comme je l'ai souvent fait, des normes esthétiques de notre société et pour une (des) fois, on pourra dire qu'il s'agit d'un article "défouloir" puisque, de façon générale, les gens sont trop "bracs" pour en parler. 


(le bel article qui, une fois fini et en attente, s'est supprimé tout seul)

4 commentaires:

  1. Ta deuxième parite est beaucoup trop frustrante. On sait que, même si tu l'écris un jour, ça ne sera jamais celle que tu as déjà écrite, et c'est frustrant.
    ... D'autant plus frustrant que l'on lit la première partie en se disant "Mais où est Pascal ?" ou encore "Ai-je loupé le rasoir ?". Cela dit, j'approuve ton recadrage pour l'univers.
    Par contre, on ne s'épile pas avec un rasoir. On se rase.

    Celle qui a un menton sur la joue.

    PS : j'aime connaître chaque article de ton blog, il me suffit de survoler les liens (au lieu de ne pas cliquer et de tout rater) (au lieu de cliquer et de tout lire - ça prendrait des heures) pour saisir l'intérêt de l'interarticlité :D

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    1. Tu es donc à la fois une damnée et une privilégiée.
      Je prends conscience de mon interarticlité à travers ta réflexion.

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  2. Intéressant, je dois dire que j'ai jamais pensé à cette façon de voir les choses ! C'est vrai que c'est critiquable, en plus, l'impression que j'ai là maintenant c'est que ce sont majoritairement des blogueuses qui parlent de défouloir, non ?
    Après tout dépend de la nature du blog. Une blogueuse beauté/littéraire/cinéma parlera davantage de partager sa passion, enfin tu vois le topo. C'est plus pour les blogs humeur qu'on rencontre ce genre de descriptif. Tiens donc, qu'ai-je mis comme descriptif, moi ? *go checker* Bon ok, je parle d'égocentrisme, de délires douteux dans ma boîte crânienne et de réconfort. Ca va. Mais ça date, c'est plus tellement ce qui correspond le mieux à mon blog, faudra que je mette ça à jour. (Boark cette nausée en relisant un vieux truc qui ne correspond plus...).

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  3. Quel dommage Safia que te relire te donne la nausée ! Moi, quand je me relis, se sont mes fautes qui me rendent malade (et parfois une mise ne page douteuse), autrement, je suis plutôt fière de moi (parfois je m'étonne moi-même) !
    Il est vrai que ce que j'ai dit ne correspond pas à tous les blogs. Mais ce qui agace marque généralement plus que rien (comprendre quand le terme "défouloir" n’apparaît pas) !
    Le terme "égocentrisme" à le grand mérite d'être honnête !
    Au passage, qu'ai-je moi-même mis ? *go checker to* Ah, ni l'un ni l'autre. J'étais à moitié tombée dans un mystico-délire cosmique !

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