KOPPA
VS.
L'ALLANT DE SOI !

lundi 31 mars 2014

Nouvelle illustration pour "Un peu de logique dans vos fantasmes" !


Cela devrait faire rire ceux* qui ont lu l'article. 
* "ceux" : cette marque du pluriel est très drôle : j'écris toujours mes articles comme si quelqu'un -enfin plus d'une personne les lisait. Cela fait partie de la règle du jeu (des blogs) et on peut admirer mon courage (face au vide) et ma ténacité (hm... face au vide aussi). D'un autre côté, deux étoiles suffisent à faire un ciel : moi et l'étoile (non, en fait ce n'est pas vraiment une répétitititition).

Ne blâmons pas les innocents

Première partie : description de l'article. 
Deuxième partie : VA-T-ON PARFOIS CHERCHER LE RACISME DANS UNE CURIOSITÉ TOUT A FAIT INNOCENTE ?

*
* J'ai décidé de mettre des lignes de séparation sympa à partir de maintenant... 


Première partie : Je suis tombée il y a quelques jours sur un article Melty Campus  intéressant sur des étudiants se prenant en photo pour lutter contre les clichés racistes.

Racisme : Des étudiants en photos 
pour lutter contre les clichés

Ouais je sais, il y a répétition mais c'était pour vous mettre le titre exacte tout en faisant un phrase d'accroche plus haut ! 
Voici donc comment l'article résume ce mouvement : 
[...] Pour cela, ils ont posé individuellement avec des phrases qui révèlent un racisme ordinaire ou qui appuient une certaine différence[...] Le projet intitulé Unbreakable (Incassable) du jeune photographe Kiyun s'appuie donc sur des phrases souvent toutes faites, des clichés qui font tomber leur auteur dans le racisme, sans qu'il s'en rende compte. 
Juste qu'ici le projet avait l'aire intéressant et j'avais hâte de découvrir les photos. De plus, ses informations viennent d'un autre site, keek, qui rajoute : 
Un commentaire, une simple question ou une critique peuvent être lourds de conséquence. Sans s’en rendre compte on peut exclure une personne à cause de ses origines éthniques, tomber dans des clichés et elle, dans le camp des victimes de racisme. 
En effet, certaines photos de Unbrekable sont assez parlantes et l'on se demande s'où sort tant de bêtise : 

Tu es très jolie,
tu sais pour une fille à la peau foncée.

Une fille assise à côté de moi bouge sa chaise et
se rapproche d'un gars à côté pour dire qu'elle a
changé de place parce que "je sens le riz". 

Tu peux voir aussi bien que les blancs ?
Je veux dire avec tes yeux... 


Deuxième partie : Je suis plutôt d'accord avec les initiatives de ce genre mais si mon article se résumait à ça je vous aurais juste donné le lien de l'article d'origine. Non pas que je veuille absolument contredire cet article mais c'est plutôt parce qu'un détail m'a agacée (et que je vous en fait part). 

L'article de Melty Campus clôt, avant de montrer le diaporama des photos (dont certaines sont ci-dessus), par cette remarque : 
Un racisme qui vient souvent d'un manque de compréhension et de communication entre les différentes communautés.
Les trois images suivantes font aussi partie du mouvement Unbreacakle : 

Tu es quoi ? Etre métisse ne fait pas de moi une
 "quoi".
Tu ne parles pas espagnol ? 

Donc... tu es chinoise, non ? 
Alors : 
1. soit vous me considérez comme raciste étant donné que je remet en cause le caractère raciste des propos qui leur ont été tenu. 
2. soit vous écoutez mes arguments et, tous ensemble, nous nous poserons la question suivante : 

VA-T-ON PARFOIS CHERCHER LE RACISME 
DANS UNE CURIOSITÉ TOUT A FAIT INNOCENTE ?

Déjà, sachez que je ne nie pas le racisme, je sais que certains esprits limités (pour être polie) le sont ce qui me parait inconcevable.

*

Mais les reproches que je fais à ses "dénonciations" n'en sont pas moins sérieuses : 

Tu es quoi ? Etre métisse ne fait pas de moi une "quoi".
Dans un espace comme les Etats-Unis, les populations sont assez mélangés grâce aux immigrations, il est normal que différentes cultures se côtoient. 
Ainsi, bien que cette phrase soit quelque peu maladroite par ce "quoi" à défaut de ne pouvoir trouver mieux sur le moment sûrement ("qui" renverrait au nom), je pense que la personne qui à posé cette question à la jeune fille ne pensait pas vraiment à mal. Après, je n'y étais pas mais si cette question est jugée "raciste" alors il ne faudrait plus demander aux gens leurs origines ? 

Donc... tu es chinoise, non ? 
Encore une fois cette question rejoint celle des origines : beaucoup d'immigrés (même de deuxième génération, c'est-à-dire les enfants des immigrés) se forgent une identité culturelle par rapport à leur pays d'origine et ce beaucoup plus marquée que les habitants du pays même. C'est une réaction normale que n'importe qui peut avoir. 
Exemple : en vacances, mon "pays" me manquant je vais moi-même renforcer certains traits de mon identité culturelle : langue, musique, etc. 
Ainsi, certains immigrés se revendiquent naturellement de leur pays d'origine et leur enfants recherchent souvent cette partie de leur identité eux-même. 
Encore une fois, cette question ne semble pas particulièrement raciste mais juste émerger d'une curiosité naturelle dans un pays riche en cultures. Elle pourrait sûrement plus justement être posée comme : "Donc, tu te sens chinoise en fait ?". Mais c'est pismigañ ! 

Tu ne parles pas espagnol ?
Imaginez : une famille d'immigrées espagnoles arrivant aux Etats-Unis. Changeraient-ils de langue dans le cercle familial en arrivant dans un nouvel espace ? Je ne pense pas (et je parle en ayant des exemples en tête). Alors la question de la langue parlée est compréhensible. 
Cette question renvoi encore une fois à la double identité des immigrés. 

*

Voici deux questions que vous pourriez poser (vous y pensiez n'est-ce pas ?) suite à mes explications  : 

- Pourquoi ne parler que d'immigrés (première ou deuxième génération) ? 
Pour la simple raison que les Etat-Unis sont un pays d'immigrés (c'est historique) ! De plus, dois-je vous rappeler que : 
Melting pot est devenu une métaphore utilisée pour désigner un phénomène d'assimilation de populations immigrées de diverses origines en une société homogène. Toutes les différences initiales (de culture, de religion…) s'effacent pour ne plus former qu'un seul et même ensemble. Ce terme fut en particulier utilisé pour décrire la tentative de politique d'assimilation de millions d'immigrés d'origines diverses aux États-Unis.

- N'est-ce pas discriminatoire de poser ces questions à ces jeunes juste parce qu'ils sont typés ? 
Et bien, au contraire, cela parait plus logique de leur demander à eux plutôt qu'à n'importe qu'à quelqu'un au hasard. Ce que je veux dire : c'est que vous aurez plus de chance d'avoir une réponse sur l'Asie à quelqu'un qui est typé asiatique qu'à quelqu'un typé africain ou européen. 
De plus, si la curiosité est "innocente" (par opposition à une curiosité "ironique" discriminatoire), elle a plus de chance d'être assouvie auprès d'une source d’expérience personnelle (même si ce n'est que par le ouïe-dire familiale) que d'un livre. L’expérience des acteurs sur leurs pays d'origine ou sur leurs différences (dans le cercle familiale, double culture, etc). 


Pour en revenir à ce que dit l'article : 
Un racisme qui vient souvent d'un manque de compréhension et de communication entre les différentes communautés.
Je suis presque d'accord avec eux au détail près que :
Il y a un évident manque de compréhension et de communication entre les différentes communautés lié à la peur du racisme.
P.s : Je sais qu'il ne faut pas toucher aux mouvements contre le racisme ! Mais revoyez votre façon de penser et faite-le de façon de façon intelligente ou cela risque de se retourner contre vous !  

dimanche 30 mars 2014

Ayez l'oille fin [4/4]




« Aux mines de sel de Salzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver ; deux ou trois mois après, on le retire couvert de cristallisations brillantes » (De l'amour, Stendhal).

L'oeil feint [3/4]



23 mm de diamètre vertical et 25 mm de diamètre antéro-postérieur. Le volume est d'environ 6,5 cm³.

Ayez l'oeil faim [2/4]



Voir et regarder. 

Ayez l'oeil fin [1/4]





Notre vision nous offre mieux que Minecraft.

jeudi 27 mars 2014

« Bellum omnium contra omnes » (Hobbes, Léviathan) ou les survivants à une épidémie de zombie

« Bellum omnium contra omnes »
est une phrase en latin (parce Monsieur parlait couramment latin*) signifiant :
« la guerre de tous contre tous »
« Quand vous aurez tourné la dernière page de ce livre, ne vous posez qu'une seule question: que faire ? Finir votre existence dans la résignation ou relever la tête et crier au monde "Je ne veux pas être une victime ! Je survivrai " ? A vous de choisir. »
 Max Brooks, Guide de survie en territoire zombie (2003)


Il faut d'abord comprendre que Hobbes n'est pas le seul a avoir travaillé à partir de cet expérience de pensée qu'est l'homme à l'état de nature. D'autre s'y sont également penché comme Aristote, Rousseau (mais ce qu'il dit ne collait pas vraiment avec ma vision des survivants à une épidémie de zombie), Locke (que je n'ai pas étudié)...
Cette hypothèse méthodologique permet aux philosophes de travailler sur l'émergence de la société. Ainsi, l'état de nature se définit comme : l’état des hommes n’ayant entre eux d’autre lien que leur qualité commune d’être des êtres humains, chacun étant libre et égal à tous. 


Si l'état de nature est toujours une situation antérieure à la naissance de l'Etat, nous verrons qu'aujourd'hui les choses peuvent s'inverser en cas d'attaque zombie.
Ainsi, nous comparerons l'hypothèse de l'homme à l'état de nature avec les survivants d'une hypothétique attaque zombie.

Comme l'indique le titre, nous ne nous baserons que sur une partie du Léviathan de Hobbes.
Afin d’effectuer une comparaison avec les survivants à une épidémie zombie, nous nous appuierons sur
les ouvrages les plus récents qui traitent du sujet (qui relève donc d'une vision moderne des zombies) tel que*** The Wolking Dead de Frank Darabont et Robert Kirkman, Guide de survie en territoire zombie de Max Brooks ainsi que de notre imagination et notre raison.
Dans cette hypothèse d'une épidémie zombie se ne sont pas les zombies en eux-même (ça c'est surtout pour le fun -et pour le décors) qui nous intéresse mais surtout le fait que les hommes se retrouvent : ISOLES, SANS SOCIÉTÉ, SANS LOIS ET DANS LA CRAINTE (QUASI) PERMANENTE


Hobbes, en rupture avec la conception de Aristote (je l'indique au cas ou vous connaîtriez la
conception de Aristote ou que vous vouliez faire une recherche), présente l'homme comme méfiant dans le Léviathan.
En effet, une des caractéristique de l'homme est de posséder le conatus, c'est-à-dire L'EFFORT POUR SE CONSERVER SOIT-MÊME et, par ce fait, de SE DÉFENDRE CONTRE LA MENACE QUE REPRÉSENTE AUTRUI.
L'homme à l'état de nature que Hobbes décrit est donc un homme qui craint la mort subite plus qu'il ne recherche la domination sur les autres hommes. Cet état d'esprit est retrouvé dans beaucoup de films post-apocalyptique (ou les zombie n'interviennent pas forcement) : le manque de confiance en autrui est palpable dans toute situation ou nous sommes confrontés à un face-à-face. La question se pose alors de ce que pense l'autre : est-il en train de penser à me tuer ?

Saison 4 de The Walking Dead

A l'état de nature, l'homme est libre d'utiliser comme bon lui semble tous les moyens à sa disposition pour assurer sa propre conservation. Car en temps normal comme en cas d'attaque zombie, seul SA PROPRE CONSERVATION intéresse finalement l'homme.
Je contrerai deux idées qui pourrait venir alimenter votre réticence face à cette vision que l'on pourrait juger pessimiste :
- les héros (quand ils le sont) de The Walking Dead sont américains. A-mé-ri-cains ;
- sauver une autre personne peut être un moyen d'assurer sa propre conservation.
C'est pourquoi Max Brooks, dans son livre, ne parle pas seulement de technique de protection contre les zombie mais également contre les pillards car si « nous excellons dans l'art de nous entre-tuer. Éliminer des zombies, par contre, c'est une autre histoire. » Hobbes souligne aussi que cette liberté illimitée conduit à « LA GUERRE DU TOUS CONTRE TOUS ».
« On constate ici que, aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun pour les maintenir tous dans la crainte, ils se trouvent dans l'état qu'on appelle guerre ; et qu'aussi cela se tient en une guerre de tous les hommes contre tous les hommes […]. Dans une telle situation il n'y a pas de place pour une activité humaine; car les fruits qu'il pourrait récolter, sont incertains : et par conséquent, il n'y a [...] pas de société, et le pire, une crainte continuelle et le danger de mort violente; et l'homme mène une existence solitaire, misérable, difficile, sauvage et brève. »
— Hobbes, Leviathan (1651), première partie, chapitre 13, §62


Wonderland Amusement Park - Beijing, Chine (les lieux abandonnés sont un de mes dadas) !

L'état de nature pour Hobbes, c’est « L'HORRIBLE ETAT DE GUERRE » car la crainte mutuelle empêche les survivants de s'allier et, si l'on oublie The Walking Dead, nous pouvons aisément nous imaginer que, malgré notre envie de pouvoir compter sur quelqu'un, le doute nous tarauderait : puis-je avoir confiance ? Ne cherche-t-il pas à assurer sa propre conservation ? Va-t-il voler ce qui assure ma propre conservation ? L'homme, qu'il soit à l'état de nature ou le survivant d'une attaque zombie, ne peut pas vivre en amitié avec ses semblables. Dans les deux cas, l'homme ne peut miser que sur sa propre existence et dans cette situation il ne peut en aucun cas se permettre de devoir se sacrifier pour le bien commun : il ne lui reste plus que le choix que de REFUSER LA VIE EN COMMUNAUTÉ POUR LA GUERRE PERMANENTE DU « TOUS CONTRE TOUS ».

Comme nous pouvons aisément le penser et comme le souligne Hobbes, toutes LES RÉCOLTES SONT INCERTAINES : quand les autres hommes ne les volent pas, la vie itinérante imposé par les zombies se chargent de réduire ce travail à néant.
« Abordons le seul mot-clé à retenir : survie. Pas victoire ni conquête, mais survie. Ce livre n'a pas l'ambition de vous transformer en chasseur de zombies professionnel. Ceux qui souhaitent suivre cette voie iront chercher conseil ailleurs. »
 Max Brooks, Guide de survie en territoire zombie (2003)

Affiche parodique de The Walking Dead - saison 4.

* De Cive à été écrit en latin par Hobbes
** : selon la définition du site de l'académie de Grenoble
*** voici la liste des ouvrages récents que je n'utiliserai pas :
- Heart Land de Matthew A Collins : pas encore sortie ;
- 28 jours plus tard (avec Cillian Murphy) de Danny Boyle : pour ne pas dire de bêtise sur le film étant donné que cela longtemps que je ne l'ai pas vu ;
- Resident Evil (le film) de Paul W.S. Anderson : ne correspond pas à ma conception des zombies ;
- Je suis une légende (le film) de : le héros étant seul, il n'a aucun intérêt par rapport à l'article ;
- Warm Bodies de Jonathan Levine : ne correspond pas à ma conception des survivants.

Sources :
- ma mémoire ; ma raison ; mon imagination. (HA HA HA)
Autres sources :
- Monsieur C. mon professeur de philosophie (dont je ne connais pas la réaction s'il s'avait que j'utilise ses cours pour faire des comparaisons avec une épidémie zombie) ;
- Bellum omnium contra omnes
- Les théories du contrat social Hobbes, Locke et Rousseau

« Le meilleur choix reste le pied-de-biche en acier trempé. Son poids relativement mesuré et sa très grande résistance en font l'arme idéale du combat rapproché intensif. Ses bords recourbés à demi aiguisés vous permettront également de le planter dans l'oeil et d'atteindre très facilement le cerveau. Bon nombre de réfugiés se sont débarrassés des zombies de cette façon. »
 Max Brooks, Guide de survie en territoire zombie (2003)

Pour conclure, il ne faut pas oublier que même si l'hypothèse de l'homme à l'état de nature est toujours utilisée placée avant la création de la société, Hobbes précise qu'il s'agit en fait d'un état permanent, latent.

mardi 25 mars 2014

Il vous reviendra à peine abîmé.

Voici une petite chose que j'avais écrit il y a quelques temps (en 2009) et qui, je pense, est bon pour que je propose enfin quelques explications : 

A.P. sont maudis.
R. est un génie.
V. l'est tout aussi*.
A. + P. sont partis.
R. écrivait la vie.
V. était fou de lui.
* "tout autant" serrait plus joli mais "tout aussi" n'est pas complètement incorrecte. 

Il s'agit en fait d'un poème sur Arthur Rimbaud et Paul Verlaine. Mais derrière la simplicité de ce poème (au style assez libre) ce cache la complexité de la relation que les deux amants entretenaient. 

Valse sentimentale de Tchaikovsky

Reprenons : 
A. + P. sont maudis.
Arthur et Paul, ensemble. Il le sont en tant que poète, il est vrai, mais également en tant que couple particulièrement instable du fait de leur personnalité. Après tout, s'ils sont des poèmes maudits c'est qu'ils ne sont pas Monsieur et Monsieur Belle-Fleure-Plante-Des-Choux-Des-Genoux-Des-Joujoux-Des-Hiboux-Et-Des-Cailloux. 
R. est un génie.
V. l'est tout aussi.
Rimbaud et Verlaine en tant que poètes cette fois. Il est donc question de deux aspects de leur personnalité pourtant étroitement liés : car quel poète pourrait écrire sans le faire de ses larmes et de son sang (donc sa vie) ? Mais qui n'a jamais versé larmes et sang ? Il faut donc le talent en plus ! Je reviens donc à ce que je disais : il est donc question Rimbaud et Verlaine en tant que poètes même si ce statut est lié à leur ressenti de la vie.
A. + P. sont partis.
Partir un jour sans retour [pour] effacer notre amour sans se retourner. Ne pas regretter : garder les instants qu'on a volés. Partir un jour sans bagages [pour] oublier ton image sans se retourner. Ne pas regretter : penser à demain [et] recommencer.* 
R. écrivait la vie.
Bon, je ne vois pas trop quoi rajouter d'autre, peut être le fait qu'il était poète. Ha ha ha.
V. était fou de lui.
Surement trop finalement. Il lui a même tirer dessus.
* : pour ceux qui ont reconnu... Bonne chance pour vous la sortir de la tête ! 

Bref, ce qu'il y a à retenir c'est que je n'étais pas stupide en 2009 et que ceci en est la preuve. 
Avec quelques mots voila la différences faite entre poète et personne (donc deux aspect de la personnalité). Le duo Verlaine et Rimbaud est tout particulier dans son cas puisque le couple subit sa propre influence en tant que couple de poètes maudits.
On peut également remarquer une mise en abîme. Oh yeah ! 


Un lama ? Il devrait être mort !

Voici quelque chose de très simple et de très impressionnant que vous pourriez faire vous-même. 

Imaginons 4 personnes internées internes mangeant au self matin, midi et soir...


Elles convainquent* chacune 4 autres personnes différentes de participer à leur projet. Les voici donc au nombre de 20 ((4 + 1) x 4)**. 
* le verbe "convaincre" n'est pas le plus facile à corriger. 
** si vous ne comprenez pas ce calcul, faites des petits tas visuellement. 


Ces 20 internes décident de voler emprunter chacun leurs petites cuillères matin, midi et soir. 
Le premier jour, 60 petites cuillères disparaîtront. Cette disparition ne serra sans doute même pas remarquée étant donné le nombre de petite cuillère présente dans un self.

  LUNDI : - 60 petites cuillères. 



Le deuxième jour, 60 petites cuillères disparaîtront à nouveau sans que personne n'y trouve d'explication rationnelle car il est impossible que 20 personnes "volent" leurs petites cuillères deux jours de suite sans raison. Absurde ! L'idée même que 20 personnes se soient organisées pour le faire n'est pas imaginable. 

 ◤ MARDI : - 120 petites cuillères. 
 ◤ MERCREDI : - 180 petites cuillères. 
 ◤ JEUDI : - 240 petites cuillères. 
 ◤ VENDREDI : - 300 petites cuillères. 


Ouais... Je voulais faire un lien entre le titre et l'article...
mais finalement il n'y a pas de lien entre l'article et l'image elle-même. 

Ainsi 300 cuillères peuvent disparaître rapidement d'un self en une semaine. Vous remarquerez que le nombre de petites cuillères collectées est assez impressionnant dès le deuxième jour.

Bon, assez rigolé. Vous allez remettre ces petites cuillères à leur place. 

vendredi 21 mars 2014

Liberté.

Attendre le bus. 
Le voir arriver. 
Décider de prendre le suivant. 

Avoir un dossier urgent à rendre. 
Arrêter avant la fin. 
Décider de modifier une image de banane. 

Rentrer le soir chez soi. 
Arriver devant la porte avec les clefs. 
Décider d'attendre sur le seuil pendant dix minute. 

Mon moment de liberté. 

Définition : le concept qui désigne la possibilité d'action ou de mouvement sans contrainte.

Avec mes trois exemple, la liberté semble avoir un rapport au fait de disposer de temps, ou plutôt au FAIT DE DISPOSER DE SON TEMPS. Personne ne peut vraiment disposer du temps de l'autre (vous allez me dire que c'est faut et me sortir l'exemple extrême de l'esclave mais il s'agit en fait d'un exemple ou personne A force une personne B à disposer de son propre temps (B) pour lui (A) -personne ne peut récupérer le temps de l'autre et donc avoir un "double temps", le temps que B utilise pour A reste le temps de B) donc chacun dispose en réalité de son temps. Il faut donc en avoir conscience.

mercredi 19 mars 2014

Illustration d'une des idées "Des bonbons cachés, essayez de les trouver !"

En bas de l'image vers la droite, vous pouvez apercevoir LE pied. Pour s'entraîner,
voici un article sur le pied. 

J'ai triché...

VOIR AUSSI : escale à Dubaï

Ce seul "moi" libre que l'on a pourtant déterminé à ma place !

American Gothic de Grant Wood

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
            Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos,
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
            Laissa tomber ces mots :

« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
            Suspendez votre cours !
Laissez-nous [...]
Extrait du Lac de Lamartine

VOUS EXPLIQUER POURQUOI NOUS VOUDRIONS ETRE DES ASEXUÉS ATEMPOREL.

Ni de genre masculin

Ni de genre féminin

Tout ceci est bien sûr est en rapport avec les débats sur l'enseignement de la théorie du genre. 
« Hérésie ! Crieront-ils. Hérésie ! Vous voulez faire croire aux petits garçons qu'ils peuvent devenir des petites filles ! » 

Oula Marie-Shopia je t'arrête tout de suite ! Les petits garçons, à moins qu'ils ne subissent une opération, ne changerons pas de sexe biologique comme ça ! 
Les gens se sont révoltés contre leurs propres idées étant donné que la théorie du genre telle qu'ils la voient n'est que le produit de leur imagination.

Comme cette artiste japonaise, les gens montre un point vide du doigt et ne font que tourner autour.

 
Bien sûr que c'est stupide
Mais je suppose qu'il est plus facile de penser n'importe quoi plutôt que de lutter contre les stéréotypes filles-garçons. Car oui, c'est de cela dont il est question et non du sexe biologique : les "identités" données aux filles et au garçons ne sont que des normes culturelles et qui dit normes culturelles dit variations historiques (lisez Montaigne) ! 

Hey toi, sur ton petit canapé beige ! Comprends-tu le sens de la notion "double identité" ?


Faut-il s'étonner que certaines (oui parce que je suis une fille alors je parle en connaissance de cause) s’énervent d'être appelée "fille" !
Comment pourrions nous accepter d'être ces filles dont les stéréotypes dépasses à peine celle de ses publicités vieillottes ! 

Pourtant, être un humain de sexe féminin ne dérange pas la plus part d'entre nous (je laisse de côté celles qui font exception). Cet exemple montre encore une fois la différence entre sexe et genre et l'importance de cet enseignement. 
Comment ne pas être mal à l'aise dans cette identité que l'on vous donne lorsque celle-ci vous condamne à faire le ménage ? 
Quoi, vous croyez que c'est dépassé ? 

Non, rien que le débat et tout le chahut autour de l'enseignement de la théorie du genre prouve bien au contraire que la peur du renversement de l'ordre établie fait peur. Cet ordre existe donc encore (souvent inconsciemment par la reproduction des modèles de l'enfance). 

Les gens s'informent tellement mal que même en classe préparatoire, j'ai entendu un professeur, non pas rapprocher la théorie du genre à cette histoire d'éducation sexuelle prévue dès la maternelle, mais des bêtises tout de même (ba oui, faut croire qu'elle n'avait pas tout compris) !


Merci les étoiles. 
ALORS OUI, JE LE CLAME HAUT ET FORT : JE VOUDRAIS ETRE UN DE CES ASEXUÉS ATEMPORELS ! 

(Plus sérieusement, j'espère que vous avez compris)

samedi 15 mars 2014

Des bonbons cachés, essayez de les trouver !

Les bonbons kasher

J'aime particulièrement ce moment : 2:48 (le cache barbe)
Réponse à la première question : le seul Jelly Horse que je connaisse vient de Adventure Time (comme c'est étonnant) et... ne ressemble pas vraiment à un cheval en fait. D'ailleurs je me suis renseignée : on ne fait pas de gélatine de cheval. 
Bon, cette vidéo n'a pas vraiment d’intérêt en elle-même pour (la plus part d'entre) nous (même si elle fait partie de ses nombreuses questions qu'on ne se pose pas... Comme : comment un enfant reconnait-il sa mère entre les autres si toutes portent le voile intégral ? Au motif ? A la taille ? Aux chaussures ?). 
En revanche elle à le mérite de le refaire penser à ce paradoxe religieux : 
[A la base je voulais commencer par une citation de Kingdom of Haeven version longue mais je ne m'en souviens plus et ne la trouve pas, peut être une autre fois]
Dans le film, Patriarche de Jérusalem laisse entendre que celui qui ne croit pas en Dieu ira en enfer. Dans le même film, les croisés combattent les musulmans qui, eux, ont également une religion avec (équivalent) enfer et paradis (non ? arrêtez-moi si je me trompe). 
Alors voila, si : 
NE VONT AU PARADIS QUE CEUX QUI ADORENT UN DIEU UNIQUE + PLUSIEURS RELIGIONS MONOTHÉISTES EXISTENT = NOUS IRONS TOUS EN ENFER (?)
Du coup (logiquement seulement) quel est l'intérêt d'être juste et (surtout) de suivre certains commandement si notre place dans le four à 180° (comme pour les gâteaux) est assurée ! 
Nouveau rapport au Dieu... # Car l'homme est un citron pensant. 
Comme je ne suis pas vraiment une mailh sur la religion je suis aller sur forum-religion (et comme tout forums -à part sur les patates- les gens se foutent sur la gueule) ou plusieurs personnes se posent réellement la question de savoir s'ils ont un ticket pour le paradis.
- QUESTION : On va en Enfer si on est pas chrétien ?*
RÉPONSE :  « Mc 16.16 - Celui qui aura cru, et qui aura été baptisé, sera sauvé; mais celui qui n'aura point cru, sera condamné. »
- QUESTION : J'aimerai savoir sur quels critères un homme ira en enfer ou au paradis dans l'islam ? Qu'est ce qui fait qu'un homme est juste ou non pour Allah ?
RÉPONSE :  Très simple ! En effet, Mahomet a dit: « quiconque dit: j'accepte Allah comme Seigneur, l'Islam comme religion, et Muhammed comme Prophète, le Paradis lui sera obligatoirement attribué. »
Cependant (et d'après ce que j'ai compris avec mes pauvres capacités) les deux discutions disent à un moment ou un autre que nous serrons jugé selon notre religion : ouf ! 
D'ailleurs pour aller dans ce sens une autre discussion commence ainsi : 
- QUESTION : Qu'est-ce que je dois faire pour rentrer au paradis ?
RÉPONSE :  Quel paradis celui d'Allah ou celui dont parle la Bible ?
Sur ce forum vous pouvez trouver des discussion entre un mormon, un musulman, un catholique et un agnostique ! Oh yeah !
Heureusement Balian à la réponse à tout ça :
Balian : « Nul d'entre nous n'a pris cette ville aux Musulmans. Nul Musulman de la grande armée qui marche contre nous n'était né quand cette ville tomba. Nous nous battons pour un affront qu'aucun de nous n'a infligé contre des gens qui n'étaient pas nés quand il fut infligé. Qu'est-ce que Jérusalem ? Vos lieux saints sont bâtis sur les ruines du temple juif que les Romains ont abattu. Les Musulmans ont bâti leurs lieux de culte sur les vôtres. Qu'il y a t-il de plus sacré ? Le Mur, la Mosquée, le Sépulcre ? Qui est légitime ? Nul n'est légitime. Tous sont légitimes. Nous ne défendons pas cette ville pour protéger les pierres mais le peuple qui vit à l'intérieur de ces murailles. » 
Orlando Bloom, Kingdom of Heaven (2005), écrit par William Monahan
Deuxième petite chose, comment a-t-on pu tuer des hérétiques parce qu'ils ne croyaient pas en Dieu ? Qui voudrait croire en un tel Dieu ? Bon, mon exemple est un peu extrême mais dans tout les cas personne ne veut croire en un Dieu qui le condamne. 
COMMENT PEUT-ON CROIRE EN UN DIEU EXTRÉMISTE ?
Pascal lance un pari (sans relation avec un dieu extrémiste) : 
« Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »
Blaise Pascal, Pensées
Bref, pour conclure après avoir lancé plusieurs idées en l'aire sans les rattraper, voici comment plier un polo en 3 secondes.