Cette fois-ci ce n'est pas seulement le chapô mais ces quelques lignes forment l'article wikipédia au complet.
Personnellement je trouve ça assez bluffant comme, comme je vous l'ai dit, si j'ai trouvé ce résulta c'est que je l'ai cherché (comme les coïncidences finalement) mais cela ne donne pas pour autant moins de valeur à mon sentiment qu'un réel burn-out social puisse exister car qu'arrive-t-il lorsque vous ressentez, pour reprendre la définition du burn-out, un syndrome d'épuisement [face à la société] caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, générée par [la pression de conformité] ?
Laissons la parole à notre ami Herbert :
« En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte. »
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Si vous aussi comme Bella Swann (ferme ta bouche tu vas gober une mouche) vous ne comprenez rien à ce que dit Bebert et que franchement vous en avez trop marre ! Et bien... Relisez attentivement. |
Merci,
Herbert. Ainsi, la tension produite par la vie dans notre monde complexe nous amènerai-t-elle à nous consumer, ne gardant en bouche que le goût pâteux des cendres ?
Pourquoi personne n'a-t-il encore parlé d'un burn-out social ? Cette lassitude qui emporte tant de gens face à notre société aux codes de plus en plus complexes ne date pourtant pas d'hier et est de plus en plus présente.
4. Qui cela touche-t-il et comment ?
J'ai encore fait quelques recherches voici ce que j'ai trouvé (qui m’intéresse) : l'adolescence.
Hm... Attendez je le refait en mieux :
L'ADOLESCENCE !
Parce que c'est bien connu que à cette période que l'individu se cherche (mais si, même si malheureusement cela s'arrête après apparemment -stupide) et qu'il est donc plus susceptible de percevoir et de subir la pression de conformité exercée par les autres. Ainsi l'individu est à la fois celui qui exerce cette pression (pas forcement de façon consciente) mais également celui qui la subit (idem) (c'est un peu triste comme situation en fin de compte).
Cherche à vous conformer à un comportement qui n'est pas le votre pour être accepté revient à aliéner vous-même. Je suppose que si le processus se passe de façon inconsciente la vie suit son cours. Cependant si l'individu le fait de façon consciente cette aliénation est suivit d'un sentiment d'être étranger à la fois à ses propres idées mais également à la société. Bref, perte des repères : « bien des gens se sentent isolés et aliénés au cours de leur vie, spécialement pendant leur adolescence. »
Dans ses recherches, Durkheim s’est préoccupé particulièrement de l'augmentation considérable du taux de suicide qui se manifeste pendant la période chaotique de l'adolescence. Puisqu'à l'adolescence, on se trouve entre l'enfance et l'âge adulte, donc dans un état qui n'est pas très bien défini, certains jeunes se sentent aliénés par rapport à la société s'ils sont incapables de s'intégrer à un groupe ou de contribuer d'une façon quelconque à la société. Cette situation pourrait expliquer le taux élevé de suicides chez les adolescents.
[...] Les raisons de l'aliénation sont nombreuses. Elles vont de la discrimination (tout traitement inéquitable des personnes à cause de leur couleur, de leur sexe, de leur nationalité, de leur langue, de leur religion ou de leur orientation sexuelle) à l'état d'insatisfaction générale vécu par les jeunes qui ne sont pas bien dans leur peau [article : aliénation].
J'allais vous faire une liste mais j'en ai trouvé une toute faite extrait de La tyrannie de la majorité, livre paru en 2005 relatant de nombreux exemples et faits concrets de la vie lycéenne :
« On peut, du coup, repérer, par la négative, quels sont les signes sociaux des « vrais jeunes », pour reprendre les termes d’une lycéenne de Boileau. La liste prend des allures d’inventaire à la Prévert, même si elle se fonde toujours sur des prescriptions touchant à la vie du groupe : il faut aimer boire et sortir en boîte, avoir une sociabilité de bande qui n’implique pas de liens trop exclusifs mais plutôt des relations légères fondées sur le fait de s’amuser ; il faut connaître les derniers tubes et regarder les programmes de télévision qui sont regardés par les autres ; il faut recevoir le plus possible d’appels sur son portable, pratiquer un Internet ludique […] Car la culture commune [jeune] a ses diktats. Pour être soi parmi les autres, il faut faire comme les autres, connaître les mêmes chanteurs, les mêmes émissions, les mêmes films […] Pour être soi, il faut d’abord être comme les autres. »
Vous trouvez cet article pismigour ? Délirant ? Riez pauvres fous !
5. Conclusion :
Les questions que nous pouvons nous poser maintenant sont celles-ci :
Avons-nous réellement plus de liberté qu'auparavant dans notre société ? N'avons nous pas juste échangé des contraintes formelles et informelles pour d'autres ?
Pourquoi le un "burn-out" social n'est-il pas reconnu ? Ne vaut-il mieux pas faire un "burn-out" social ? Etre en permanence dans cet état ?
Pascal trouverait-il que nous sommes des demi-habiles ?
Pourquoi les gens aiment les frites ? Non mais vraiment, pourquoi les gens aiment autant les frites ?
Qui a inventé le distributeur de Pez ? Qui en sont les designers ?
Qui décide de l'épaisseur du papier toilette ? Chaque entreprise de papier toilette a-t-elle sa propre politique quant à l'épaisseur en question ? Comment devenir créateur de papier toilette ?
Pourquoi la vie ?
Pourquoi est-ce si important d'aimer (les autres) ?
Pour résumé (parce que j'ai sûrement dû m'égarer en chemin) :
- Qu'est-ce que le burn-out ? Épuisement.
- La société cherche-t-elle la conformité ? Oui.
- Comment décrire un burn-out social ? Quand vous n'êtes pas en accord avec la société (non par vous une quel conque révolution mais plus par incompréhension des normes), que vous chercher à l'être mais que par la même occasion vous n'êtes plus en accord avec vous même. Vous voila coincé entre des normes qui ne vous correspondent pas et un sentiment d'étrangeté par rapport à vous même. Épuisant n'est-ce pas ?
- Qui cela touche-t-il et comment ? Ceux qui ce pose des questions.
- Conclusion : le sujet du burn-out social est un gouffre à questions pour ceux qui s'en pose. Le terme en lui-même est-il bien choisi ? Ne vaut-il pas mieux être un "habile" (Pascal) ?